Lutte contre le bruit

Le bruit est la principale nuisance environnementale ressentie : ainsi, selon un sondage de l'INSEE de 2002, 54% des ménages des villes de plus de 50 000 habitants se déclarent gênés par le bruit. Son impact sanitaire a depuis longtemps été mis en évidence : fatigue, stress, surdité partielle. L'amélioration de l'environnement sonore est par conséquent un objectif de santé publique.

La municipalité intervient depuis de nombreuses années afin d'améliorer l'environnement sonore :

  • soit par son investissement en faveur du développement des transports en commun,
  • soit lors d'opérations de réhabilitation de son patrimoine,
  • soit par l'achat de matériaux acoustiques dans les écoles, etc..

Les cartes stratégiques de l'exposition au bruit

La ville de Vitry, en application de la directive européenne 2002/49/CE relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement, a élaboré une carte stratégique de l'exposition au bruit des populations.

Les bruits concernés sont les bruits de transport et les bruits liés aux installations classées soumises à autorisation : les bruits de voisinage, ou bruits liés à une activité commerciale ne sont pas représentés.

La cartographie du bruit

Le plan de prévention du bruit dans l'environnement

le Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement (PPBE) vise à améliorer l'environnement sonore par des actions sur les sources de bruit, notamment les infrastructures de transports routier et ferroviaire.

Il prévoit ainsi, sur la période 2013-2018, 17 actions s'inscrivant dans les 4 thèmes suivants :

  • La réduction du bruit des infrastructures de transport terrestre concerne les bruits issus d'axes routiers et ferroviaires. La concertation avec les gestionnaires d'infrastructures a permis de recenser les mesures réalisées et celles programmées. A ce jour aucune action n'a pu être inscrite au plan pour les axes routiers départementaux (le plan d'actions du Conseil Général n'est pas achevé), et ferroviaires (le plan d'actions n'est pas achevé par RFF). La commune s'engage à réaliser une analyse plus affinée pour les bâtiments impactés par la voirie communale qui permettra la prise de décision sur les actions de traitement dans un second temps. La commune continuera également à renouveler les revêtements des axes communaux, à mettre en place des zones 30, et à promouvoir l'usage des modes doux et transports en commun.
  • L'anticipation de l'évolution de l'environnement sonore est un volet préventif important pour la commune. Il s'appuie sur une meilleure intégration de l'acoustique dans les démarches menées par la collectivité. Des prescriptions générales sont fournies afin d'être diffusées largement.
  • La préservation d'espaces potentiellement calmes. La commune dispose d'espaces à niveau sonore modéré et qui sont des lieux de ressourcement pour la population, potentiellement éligibles comme zones calmes. La commune va mener une réflexion sur les critères de définition et de localisation des zones calmes, et déterminera les actions à mettre en œuvre pour les préserver ou les conquérir.
  • L'amélioration de la connaissance du bruit sur la commune est associée à une observation des sources de bruit et de leur évolution via la réalisation de comptages routiers et de mesures de bruit. La communication auprés des services de la ville, ainsi qu'auprès de la population est également inscrite, afin de mieux considérer les enjeux de l'environnement sonore du territoire communal. Un «référent bruit» aura pour rôle de recenser les plaintes et de les rediriger vers les services ou organismes compétents.

Par ailleurs, bien qu'en dehors du champ réglementaire du Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement, deux actions, correspondant à une attente forte de la population vitriote, ont été inscrites : diminution des nuisances liées aux activités, et amélioration de l'environnement sonore du centre ville.

Page publiée le 06 février 2007 - Mise à jour le 24 septembre 2015