Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Publiée le 25 novembre 2020 - Mise à jour le 25 novembre 2020

Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Depuis l’apparition de la covid 19, les données et les rapports provenant de ceux évoluant en première ligne montrent que tous les types de violence faites aux femmes et aux filles se sont accrus... L'état d'urgence sanitaire n'autorise aucune violence !

En France, en 2019, 146 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint. Les plateformes d'aide ont reçu 20 % d'appels supplémentaires et la police a doublé son nombre d'interventions depuis le premier confinement.

<font color="#000000">La mise en place du confinement a provoqué une vague d’inquiétude nationale concernant les publics fragiles, et particulièrement les victimes de violences conjugales. </font>

<font color="#000000">La municipalité attentive</font>

<font color="#000000">De janvier à novembre 2020, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) a été saisi à 33 reprises par des services municipaux ou des partenaires externes, dans le cadre de l’accueil de femmes victimes de violences conjugales. <strong>Chaque dossier a donné lieu à un entretien physique ou téléphonique, permettant d’évaluer l’ensemble des difficultés rencontrées par les victimes, qu’elles soient sociales, judiciaires, médicales, relatives à l’emploi, à l’habitat, etc.</strong></font>

"Nous accueillons les femmes victimes de violences, sur rendez-vous pris à l'hôtel de ville. Mais aussi celles qui ont fait part de leurs difficultés auprès de l'un de nos services, lorsqu'elles ont souhaité nous laisser leurs coordonnées. Nos collègues de l'accueil, du centre municipal de santé, du service Habitat, de la police municipale sont à même d'être des relais, en toute discrétion", souligne Mathilde Pinson, coordinatrice du CLSPD. Ces échanges permettent de déterminer la nécessité ou non d’une mise à l’abri d’urgence au sein de structures départementales spécialisées."

<font color="#000000">Toutes les femmes ont été réorientées vers les partenaires compétents afin de faciliter leur prise en charge et le suivi de leur dossier (associations spécialisées, commissariat, EDS, bailleurs sociaux, CMS, PAD, etc.). Celles déjà connues et dont les situations paraissaient les plus inquiétantes ont été recontactées afin de faire le point sur leurs éventuels besoins.</font>

Logement relais

<font color="#000000">La cosignature d'une convention par la ville, la MHL (mission hébergement logement du département) et la DRIHL 94, en janvier 2020, a permis la concrétisation d’un projet de <strong>mise à disposition d’un logement relais permettant l’accueil des femmes victimes de violences conjugales, et de leurs enfants</strong>, préalablement accueillis dans des structures départementales d’urgence. </font><font color="#000000">Un pavillon permettant d’accueillir simultanément deux femmes et leurs enfants a ainsi vu le jour.</font>

En cas d’urgence et de danger immédiat

  • Appeler le 17 ;
  • Utiliser le 114 par SMS (pour les personnes sourdes et malentendantes) ;
  • Signaler votre situation sur Internet via la plateforme de signalement dédiée fonctionnant tous les jours sans exception, 24h/24 avec un tchat non traçable : WWW.ARRETONSLESVIOLENCES.GOUV.FR

Contacts nationaux : téléphone 3919 ou 116006
Plateforme internet de signalement

Depuis le confinement, les personnes victimes ont également la possibilité de se signaler, à tout moment et sans attestation, auprès de leur pharmacien qui contactera les forces de l’ordre.

Le CIDFF donne ces conseils

Écouter, informer, accompagner les femmes victimes de violences sexistes : violences au sein du couple, viols et agressions sexuelles, harcèlements sexuels, mutilations sexuelles, mariages forcés. Les équipes professionnelles des CIDFF accueillent les femmes victimes et les informent sur leurs droits, identifient leurs difficultés, offrent un accompagnement global dans leurs démarches policières, judiciaires, médicales, sociales et professionnelles. 

Centre d'information sur les droits des femmes et des familles : 06 28 13 92 86 ou le 07 85 24 31 27
courriels à votre service : CIDFF94 victimes et le siège du CIDFF94

  • être attentif à son voisinage et aux bruits que l'on peut entendre ;
  • se préoccuper de son prochain en signalant si on soupçonne des violences ;
  • prendre des nouvelles de son entourage et/ou de ses voisins en respectant les gestes barrières (1 m de distance minimum), en montrant sa disponibilité ;
  • être à l'écoute sans jugement si une femme ou un enfant vous évoque des violences ;
  • se répéter les 5 mots clés : "tu n'y es pour rien", "je te crois", "la loi interdit les violences", "c'est le responsable", "tu n'es pas seule" ;
  • ne pas minimiser les faits : ce n'est pas parce qu'on est en période de confinement qu'on peut en devenir violent en dévalorisant, en insultant, en frappant ou en imposant un rapport sexuel ;
  • l'état d'urgence sanitaire n'autorise aucune violence, ni conjugale, ni sur les enfants, et les institutions restent mobilisées ;
     
  • pendant le confinement, il n'est pas interdit de fuir en cas d'agression.
L'assemblée générale de l'Organisation des nations unies (ONU) a adopté en 1993 la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes(nouvelle fenêtre). Elle définit la violence à l’égard des femmes comme tous les “actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée” (article 1er).
 

Soyez le premier à réagir à cet article

 
Laisser un commentaire
Validation *

À des fins de sécurité, veuillez selectionner les 3 premiers caractères de la série.

*Champs obligatoires

Partager sur :

FacebookTwitter

Envoyer :

Envoyer