La dictée de la rentrée

Publiée le 10 septembre 2021 - Mise à jour le 14 septembre 2021

Au bas de l’immeuble de la Logirep, avenue de la Commune-de-Paris, la Dictée pour tous a réuni une centaine de personnes à l’initiative d’Abdallah Boudour, de l’association FDM, fier des mixités, en partenariat avec des associations de la ville, jeudi 9 septembre.

Heureusement, il fait beau, le soleil est au rendez-vous jeudi 9 septembre. Tables et chaises sont agencées dans la cour. « Je suis une fervente des dictées, je faisais celles de Pivot, un grand monsieur des lettres, commente Sabine. Cette initiative, il faut la refaire, c’est sympa de voir tous ces gens qui ont un même objectif. »

Petits et grands attablés, feuilles à gros carreaux et stylo en main, sont prêts à s’élancer pour l’épreuve de la dictée. « J’ai vu l’initiative sur Facebook, j’habite à Paris, dans le XIIIe maintenant, je suis venu quand même, j’adore les dictées », s’enthousiasme Patrick, ancien Vitriot. Depuis 2013, Abdallah Boudour, de l’association FDM, fier des mixités, sillonne la France pour proposer la dictée pour tous, à toutes les catégories sociales et tous les âges. Pour celle-ci, c’est le bailleur Logirep qui l’a sollicité.

La dictée

Micro en main, il commence : « Écrivez en lettres : En l’an mil neuf cent quatre- vingt-dix-huit… » La dictée est découpée en trois parties, les primaires font seulement la première partie, les collégiens, première et seconde partie, lycéens et adultes la totalité. Les difficultés vont croissantes, le “professeur Abdallah” n’hésite pas à répéter encore et encore, pour la compréhension de tous. Sur certains visages, des interrogations sont visibles, il faut dire que certains mots posent problème : « les onomatopées, avec un h ou sans h ? » « Avec la dictée, j’apprends des nouveaux mots et on peut gagner des cadeaux si on fait peu de fautes », explique Rayhana.

Au bout de vingt minutes, les copies sont ramassées. Place au corrigé. C’est le moment pour tout le monde de se rafraîchir. Bouteille d’eau en main, Souhayb est venu en espérant « améliorer mon orthographe ».

Les récompenses

Avant la remise des cadeaux, M. Cissé, de l’association Lol'idays, sports et loisirs urbains, se réjouit du succès de l’après-midi : « Nous sommes satisfaits, comme toutes les autres associations impliquées - Les Monis, le centre socioculturel des Portes-du-Midi, le centre social du Plateau Vitry’Haut, Actions communes - d’avoir accueilli Abdallah Boudour. Merci encore. »

Pour les lauréats de chaque catégorie - primaires, collégiens, lycéens, adultes - un week-end pour deux personnes est offert, séjour en cabane dans les arbres ou dans un château. Peu de fautes pour Youssef, de même que pour Yomna, Chirine et Adnane, qui reçoivent ce merveilleux cadeau.

Les autres se sont vus encouragés et repartent avec des livres, "Sinbad le marin", "Le Repas des sorcières", "Les Six Serviteurs"… La lecture, une manière de bien visualiser les mots et « de chercher dans le dictionnaire les mots nouveaux, que l’on ne connaît pas », dixit Abdellah Boudour.

Christiane Grave

 

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