10 fermetures de classes

Publiée le 08 septembre 2022 - Mise à jour le 08 septembre 2022

©2022 Julian Renard

L’ajustement des postes de professeur a été décidé le 6 septembre par la DSDEN. Marquant la baisse des effectifs des élèves, assurant presque totalement un enseignant face à chaque classe, cette rentrée se caractérise cependant par des ajustements tardifs, déstabilisant la communauté éducative.

La direction des services départementaux de l’Éducation nationale a ajusté, lors d’un comité le 6 septembre, les postes d’enseignants au vu des effectifs à la rentrée.

À Vitry, dans les écoles, on constate 10 fermetures et 3 ouvertures qui correspondent pour la plupart à la baisse du nombre des élèves (-0,38 en maternelle, -1,76 en élémentaire).

Dans les maternelles :

  • 6 fermetures au total dont 2 confirmées sur constat de rentrée à Danielle-Casanova et Victor-Hugo. À Jules-Verne, où une mobilisation se préparait, elle a été évitée ;
  • 1 ouverture non-prévue à Jean-Moulin a été annoncée.

Dans les élémentaires :

  • 4 fermetures à Joliot-Curie A, P.-Langevin et H.-Wallon A et B ;
  • 2 ouvertures à Montesquieu et P.-Éluard A.

Réajustements désorganisants

Pour le responsable syndical enseignant du FSU SnuIpp94, Cyrille Micheletta, « cette rentrée préparée au cordeau par l’administration a permis de placer un prof en face de chaque classe, cependant, elle a dû réajuster ses projections provoquant à la rentrée de très mauvaises conditions désorganisant les équipes, frustrant les enfants et perturbant les parents ».

Le représentant met en doute la perspective d’une année sereine voyant autant de « bombes à retardement », sur les questions du nombre d’AESH (manquant par dizaines dans certaines circonscriptions), le manque d’enseignants, la réserve de remplaçants qu’il imagine réduite et le manque d’enseignants formés. Il relève surtout à Vitry une défaillance de poste ULIS à Jules-Verne (40 postes défaillants dans le département). En outre, un défaut de direction est constaté à l’élémentaire Anatole-France.

Gwénaël le Morzellec

 

Lire aussi : Le mécontentement grimpe à l’école

 

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