5es assises du développement économique et de l’emploi

Publiée le 12 décembre 2022 - Mise à jour le 13 décembre 2022

Les assises du développement économique et de l’emploi organisé par l’établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre a rassemblé, lors de leur 5e rencontre, le 17 novembre à Orly, plus de 200 représentants d’entreprises, d’organismes et d’instances liées à l’emploi.

Pour leur 5e édition, les assises du développement économique et de l’emploi organisées par l’EPT Grand-Orly Seine Bièvre ont été accueillies par la directrice d’ADP au sein des locaux du groupe.

Près de 300 représentants des grandes entreprises, PME et acteurs institutionnels des 24 communes, start-up et entrepreneurs de l’économie social et solidaire s’y sont retrouvés, telle la Ressourcerie du spectacle implantée aux Ardoines.

« C’est une occasion de rencontres pour faire connaître nos services qui peuvent correspondre aux besoins d’entreprises », soulignent, à leur stand du village des start-up, Stéphanie Merjagnan, Hugo Sabatrie et Bobby, membres de l’association en développement. Une association qui compte des postes de plus en plus spécialisés pour faire face aux demandes, et recherche d’ailleurs un menuisier-valoriste.

Cette rencontre a été inaugurée par une conférence en visio du chercheur Cyrille Coutansais, optimiste sur les signes de localisation industrielle, notamment en France. Le président de la chambre de commerce et d’industrie s’est ensuite montré positif. Enumérant les atouts du territoire, sa jeunesse, la présence des chercheurs au Plateau de Saclay, l’allongement de la ligne de métro 14, la création de la future ligne 18 (qui reliera l'aéroport d'Orly à Versailles), « on a la chance de notre côté », s’est-il exclamé, tout en réclamant à l’État des fonds 2023 accessibles aux PME et aux start-up.

Fatah Aggoune, conseiller territorial délégué aux Activités productives et à l’immobilier d’entreprise du Grand-Orly Seine Bièvre, a évoqué le plan local d’urbanisme intercommunal en cours d’élaboration pour lequel les réserves foncières vouées aux entreprises sont en train d’être identifiées. « À terme, il s’agira de les proposer aux entreprises à un prix abordable, a-t-il déclaré, de passer un pacte dans la durée avec ces dernières et d’obtenir des mécanismes de compensation de l’État. »

Sanofi et éco-campus du bâtiment

L’échange axé sur le défi de la réindustrialisation et de la transition écologique, thème récurrent de cette édition, a mis en avant plusieurs acteurs vitriots ou proches. Le directeur du site R&D de Vitry, près duquel des employés de la production se mobilisent actuellement pour les salaires, a pointé « l’investissement dans le développement de la fabrication à Vitry en raison du formidable écosystème constitué par le Paris-Saclay Cancer Cluster et l’arrivée du métro Grand Paris Express ».

Le président départemental de la Fédération française du bâtiment, contributrice de l’éco-campus du bâtiment ouvert en septembre à Vitry dans le domaine Chérioux, a vanté « la volonté des entreprises du secteur de relancer la formation professionnelle, dans un souci de matériaux biosourcés et de l’utilisation de techniques de pointe, telle l’assistance par exosquelettes ». « Un service est dédié à faire connaître nos métiers rétributeurs, dans les collèges et les lycées, car d’ici 2025, a-t-il indiqué, il faudra recruter pour 10 500 emplois nouveaux ».

3 millions de mètres carrés

Le président du Grand-Orly Seine Bièvre a rappelé l’enjeu majeur « d’avancer collectivement, contre le chômage, notamment avec l’Éducation nationale, pour faire monter les habitants en compétences et mieux faire connaître les nouveaux métiers ». « 3 millions de mètres carrés peuvent être ouverts aux acteurs économiques, a-t-il précisé. Il faut donc continuer à travailler ensemble pour remettre en proximité l’endroit où on produit, l’endroit où on commercialise et l’endroit où on consomme, au profit de la création d’emplois et pour répondre aux enjeux environnementaux ».

À l’issue des rencontres, deux nouvelles sociétés ont joint leur signature au Manifeste pour un territoire industriel et productif, amenant le nombre de signataires à plus de 50.

Gwénaël le Morzellec

 

 

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