Entretien avec Isabelle Ougier : La restauration scolaire, un investissement important de la ville pour les enfants

Publié le 16 septembre 2025 Modifié le 16 septembre 2025
Pourquoi ce service public est-il important ?
La ville a fait le choix d’avoir une cuisine centrale sans recours à des prestataires. Cela permet de garder la main, notamment en matière de bio, et de garantir la bonne alimentation de l’enfant, même si nous restons soumis aux aléas des prix. Quand on a des petits revenus, la cantine va coûter forcément moins cher, et puis on sait que les enfants auront bien mangé. Et des bons produits en plus. Donc on incite les gens à inscrire les enfants à la cantine. C’est un vrai choix politique de permettre à tous de manger correctement.
Avec l’inflation des dernières années, comment la ville parvient-elle à gérer le prix d’un repas ?
Il y a deux ans, les produits de première nécessité avaient augmenté de près de 30 %. Cette hausse a été prise en charge par la municipalité, puisqu’il fallait couvrir cette augmentation et essayer de toujours offrir des repas de qualité. Le tarif au quotient le plus bas est de 0,62 euros et le plus haut est de 6,09 euros. Le coût d’un repas est d’environ 11 euros, toutes charges confondues. Le conseil municipal a par ailleurs voté un maintien des tarifs de la restauration scolaire. C’est donc un investissement important de la ville pour les enfants.
Quelle est l’importance de la concertation dans la restauration scolaire ?
D’abord, il est important de souligner le choix d’avoir créé le syndicat avec Gentilly qui permet d’avoir des retours différents. On est plus intelligents quand on est plusieurs. Comme ça, on évite de tourner en circuit clos. Ensuite, les organes de concertation ont été mis en place, car il est important de répondre aux besoins d’échange. Néanmoins, je pense qu’il faut qu’on les redynamise. On a un comité des usagers ainsi qu’une commission des menus. On réfléchit à tout regrouper, parce que nous avons remarqué que la commission des menus sert actuellement à parler de tout ce qui concerne le temps de restauration. Ce qui est important, c’est d’avoir des organes de concertation réguliers et vivants qui fonctionnent vraiment.