Vendredi 15 avril, une foule se presse à l’entrée des 3 Cinés Robespierre pour assister à la projection des courts-métrages des lycéens de Chérioux. L’occasion pour les enseignants responsables de l’option cinéma (3 heures par semaine) de rappeler le contexte de crise dans lequel ils se battent avec le rectorat depuis plusieurs semaines.
« La menace de fermeture de l’option nous désole. Les élèves sont heureux de venir au lycée grâce à ces matières non-obligatoires ! Sans compter l’ouverture culturelle et vers toutes les filières professionnelles que cette option permet », argumente Corinne Barre, professeur de sciences économiques et sociales.
Pour l’heure, la mobilisation autour de cette option semble aboutir à un compromis, en attente de confirmation. « A priori, l’option devrait être maintenue pour les élèves qui passent en terminale et devenir un atelier de quelques heures par an pour les autres », ajoute Mme Barre.
Mais les déçus seront quand même nombreux à en voir la fierté et l’enthousiasme des équipes de réalisateurs, monteurs, acteurs qui présentent leur travail ce soir, alternant les genres, burlesque, documentaire, thriller, et les débats autour du travail de l’image et de la mise en scène.
Katrin Acou-Bouaziz