Interludes critiques autour d’Élisabeth Ballet

Jusqu'au 25 février Élisabeth Ballet renoue, au MAC VAL, avec la monographie. Cette artiste française à la longue carrière, qui s'était un peu éloignée des projecteurs, offre aux visiteurs "Tout en un plus trois".

Le 4 février, elle confie à la romancière Gaëlle Obiégly une carte blanche pour des Interludes critiques, avec Mehdi Belhaj Kacem, Yannick Haenel, Bertrand Schefer et Pierre Weiss.

"Élisabeth Ballet m'a proposé une carte blanche. Je ne sais pas pourquoi. Mais pourquoi j'ai accepté, ça je le sais. En premier lieu, ça tient à sa voix. C'est une voix grave qui, au cours d'une conversation, s'absente. Qui se replie. Puis revient, avec la même souplesse. J'ai accepté aussi parce que la carte blanche suggère un espace de liberté, sans a priori, propice au surgissement. J'ai convié des voix, des esprits, des oiseaux rares. On entendra des caractères à l'œuvre. Artiste, philosophe, écrivain, cinéaste, un peu poète, masculin et féminin en tout parmi les sculptures. On ne va pas spécialement s'exprimer sur l'art d'Élisabeth Ballet, mais avec. C'est plus vivant", indique Gaëlle Obiégly.