Les Excentriques de La Briqueterie
Date de l'événement : Du 25 septembre 2025 au 11 octobre 2025

Lieu de l'événement
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17 rue Robert Degert
94400 Vitry-sur-Seine -
Tél. : 01 46 86 17 61
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Passer la carteLe programme
Dans ce solo tout en virtuosité délicate Johann Pérez Viera donne à voir le plaisir de la danse dans son expression la plus complète, comme un acte de connexion et d’offrande à son public.
Cette pièce chorégraphique vient mimer les époques passées, lorsque le mouvement était offert en hommage aux rois et aux reines. Obsequio a ainsi été conçu comme un cadeau (traduction de l’espagnol) pour ravir le public à travers l’offrande d’une danse, une poésie faite de mouvements inspirés du voguing ou du joropo, et de musique. Obsequio devient un geste nécessaire d’affirmation, une invitation à embrasser l’individualité, à se donner à voir.
La chorégraphe et danseuse chilienne explore les mémoires collectives sensibles, entre récits ancestraux et fabulations mythologiques.
Avec Agwuas, Marcela Santander Corvalán sonde la liquidité des eaux qui nous entourent et nous composent, en complicité avec l’artiste musicienne Gérald Kurdian. Entourées d’instruments à eau et d’un chœur amateur, elles conçoivent une danse irriguée par les eaux, matière qui emporte ou apaise, inquiète ou rassure. « Les eaux sont porteuses de la mémoire du monde » nous disent-elles.
Vendredi 26 septembre, représentation suivie d’un DJ set de Pony Sirena Tropical !
Rendez-vous de rentrée pour un Laboratoire du tactile très « liquide » !
Forme de danse expérimentale née dans les années 1970 à New York, le contact improvisation est de retour à la briqueterie.
Depuis plus de cinquante ans, le Contact Improvisation (une forme de danse expérimentale où se rencontrent, entre autre, l’improvisation, les arts martiaux, la méditation et les pratiques somatiques) étudie les zones de friction et de contact entre les pratiques et entre les corps humains, et pas qu’humains. Les laboratoires du tactile sont une série d’événements où se succèdent conférences, ateliers et jams de Contact Improvisation, autour des questions écologiques, politiques, théoriques et pratiques que la rencontre tactile soulève.
avec Emma Bigé, Mabeuko Oberty et Myriam Rabah-Konaté, danseurs et traducteurs
Dans sa nouvelle création, le danseur et chorégraphe brésilien ravive l’enthousiasme que procure le collectif avec ses quatre acolytes.
C’est un lieu, c’est un rapport, c’est un tumulte : en arpentant le parterre, l’espace des passions et des poussées, des contraintes et des libertés, Volmir Cordeiro poursuit son investigation des espaces alternatifs et des liens sociaux. Accompagné de quatre danseurs et danseuses turbulents, il puise dans la joie carnavalesque une énergie subversive.
Peut-on « refaire parterre », rétablir la place des corps, des imaginaires, des contacts, avec toute la puissance du conflit, de l’érotisme que l’assemblée contient ? Volmir Cordeiro convoque le potentiel subversif de figures condamnées à être figées comme existences « mineures », oppressées, marginalisées. Parce qu’il hybride le savant et le populaire, parce qu’il floute les identités sociales, l’artiste brésilien déforme toute représentation.
Séance de lecture de textes à voix haute autour de l’œuvre de Volmir Cordeiro.
Volmir Cordeiro, chorégraphe, est aussi auteur, chercheur et grand lecteur. Avant d’assister à sa nouvelle création, Parterre, Books on the Move vous convie à une mise en bouche littéraire en toute intimité, des lectures à voix haute et des mots mis en partage. Une plongée dans les écrits de l’artiste mais aussi dans une constellation de textes reliés à son univers et son parcours.
Stéphanie Pichon journaliste et rédactrice spécialisée dans les arts de la scène, collabore avec des théâtres et des artistes, et enseigne à l’université. Co-fondatrice de la librairie spécialisée en danse Books on the Move, elle aime tirer des fils entre la pratique de spectateur, l’écriture, la lecture, et le geste. Elle sera la guide de cette mise en bouche littéraire.
La librairie nomade Books on the Move sera installée à la briqueterie du 1er au 03 octobre, avant et après Parterre de Volmir Cordeiro.
Fanny Brouyaux propose une ode au trouble et à la somatisation en décortiquant le vocabulaire chorégraphique du geste nerveux.
« Schieve » signifie tordu, ou fou, en bruxellois. Dans ce solo, Fanny Brouyaux explore les parallèles existants entre les caprices vibrants et nerveux du compositeur italien Paganini et la spasmophilie. Ces « gestes-mémoire » ainsi que la chorégraphe les nomme, pouvant être le moyen pour le corps de se libérer d’un stress post-traumatique excessif. Elle travaille à partir de la mémoire corporelle qui est la sienne, ayant elle-même longtemps été sujette à des crises de spasmophilie. Cette mémoire physique étant devenue le terreau de son travail chorégraphique. Sa démarche engage la dépathologisation du regard posé sur ces gestes par biais de décontextualisation, ainsi qu’un travail d’écriture chorégraphique minutieux. De l’émergence d’un sanglot à la technicité du tremblement, jusqu’à l’impact physique du spasme, elle interroge l’apparente familiarité et l’apparente étrangeté que nous pouvons entretenir vis-à-vis d’un même geste.
Jetez-vous à l’eau avec cette conférence-rencontre sur l’histoire de l’art « aquatique » !
Dès les années 60 aux États-Unis, l’art de la performance prend sa source dans des expérimentations corporelles qui cherchent à tester la matérialité commune aux corps et à leurs milieux. Dans un jeu à la fois rituel et politique, les artistes utilisent l’eau comme un révélateur esthétique et symbolique.
Cette conférence analysera comment des recherches plastiques d’artistes performeur·euses (comme celles d’Ana Mendieta, Nicolas Uriburu, Lim Sokchanlina…) tentent de mettre en valeur l’eau comme un milieu sujet à l’appropriation qu’il s’agit, par les corps, les images, les sons, de réclamer.
Gratuit
La chorégraphe Nina Santes propose de célébrer l’eau dans tous ses états avec une comédie musicale décalée.
Elle réunit cinq interprètes issues de différents champs artistiques : la danse, la musique, le spoken word (slam), le chant lyrique. Alors que le monde semble toujours plus brûler, s’assécher et nous submerger, Wet Songs emprunte avec jubilation les codes de la comédie musicale pour fabriquer une partition parlée-chantée-dansée de ce qui circule, jaillit, déborde des cadres et des normes : ce que l’on pourrait ré-irriguer collectivement, qu’il s’agisse de nos affects tout comme d’espaces de possibles et de liens. Composée en chansons, Wet Songs est un appel à sentir, agir, rester vivant, poreux, ingouvernables !
Représentation suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique vendredi 10 octobre.
Plongez dans l’univers du spectacle « Crowd » de Gisèle Vienne avec le film de Patric Chiha.
Ils sont quinze jeunes danseurs, d’origines et d’horizons divers. Ils sont en tournée pour danser Crowd, une pièce de Gisèle Vienne inspirée des raves des années 90, sur l’émotion et la perception du temps. En les suivant de théâtre en théâtre, Si c’était de l’amour, documente leur travail et leurs étranges et intimes relations. Car les frontières se troublent. La scène a l’air de contaminer la vie – à moins que ce ne soit l’inverse. De documentaire sur la danse, le film se fait alors voyage troublant à travers nos nuits, nos fêtes, nos amours.
Gratuit
Les mots sont des moteurs qui nous propulsent et impulsent nos gestes autant que nos idées.
Autour du spectacle Wet Songs de Nina Santes, ce parcours danse & écriture vous invite à traverser les matières des pièces vues et explorer les façons de transformer, performer, intérioriser, digérer l’expérience de spectateur par le texte, le langage et le corps. Nous nous demanderons ensemble : quel mot engage quelle sensation ? Quelle image active quel champ d’imagination ? Il ne s’agit pas de dissocier, ni de maintenir séparés le corps de l’esprit, mais de les laisser s’engendrer l’un l’autre en tressant des exercices d’écriture littéraire et dansée.
L’atelier sera animé par l’écrivaine Émilie Notéris et la chorégraphe Nina Santes.