Les enfants acteurs de leurs droits


Pour célébrer la Journée internationale des droits de l’enfant dans les centres de loisirs et de quartier le 24 novembre, et la Semaine de la parentalité à travers la ville du 22 au 27, les plus jeunes réfléchiront sur des thèmes humanistes en s’amusant, et petits et grands seront invités à creuser les questions liées à l’éducation.

Publié le 19 novembre 2021 Modifié le 04 août 2025

La ville s’apprête à célébrer, comme chaque année, la Journée internationale des droits de l’enfant. Mercredi 24 novembre, les créations et animations organisées avec les plus jeunes entreront en résonnance avec les nombreuses rencontres de la Semaine de la parentalité, dont la deuxième édition est prévue du 22 au 27 novembre. Rappelons qu’à Vitry, la municipalité consacre à l’éducation et l’écoute des enfants une grande part de son budget.

Le conseil des enfants, où siègent à parité filles et garçons pour deux ans – une quarantaine de CM2 et 6es – est très actif. Mi-octobre, entre deux assemblées, lors d’un atelier, nous les retrouvons en train de traduire leurs idées en début de projets concrets. Et quels projets ! Innover avec un label propreté dans les sanitaires des écoles, organiser un loto de solidarité pour les démunis, améliorer le temps du midi à l’école, ramasser les déchets dans la ville…

“J’ai voulu participer au conseil pour améliorer les choses”, explique Jayden, en 6e au collège Casanova, qui a planché sur le label propreté des écoles, constatant que “les toilettes sont souvent sales”.

Laïla, en 6e à Monod, a une haute conscience de son rôle. Elle veut défendre les idées des autres et représenter les élèves de son établissement. “Beaucoup de choses que nous mettons en place serviront aux plus jeunes et aux nouvelles générations.”

De plus, après avoir candidaté cet été, la ville a obtenu à nouveau le titre Ville amie des enfants de l’Unicef, pour la période 2020-2026. Ce label, dans sa nouvelle formule, reconnaît l’existant, mais pousse à l’améliorer encore sur quatre thèmes choisis par la ville : considérer la nutrition comme facteur déterminant du développement de l’enfant et de l’adolescent ; oeuvrer pour que les filles aient le même accès aux loisirs que les garçons ; accompagner les parents et les jeunes face aux défis de l’adolescence ; faire vivre des espaces formels et informels de consultation et d’expression pour tous les enfants et les jeunes afin de les associer aux projets de la ville.

Travail ludique, menu préféré, théâtre-forum…

Pour célébrer la Journée internationale des droits de l’enfant, près de 1 300 enfants et adolescents des centres de loisirs et de quartier réaliseront donc, avec les animateurs, un travail ludique sur un de ces quatre thèmes. Tous mangeront le repas traditionnellement retenu par le conseil des enfants, après conciliabules sur le coût et sur l’équilibre alimentaire avec la diététicienne de la cuisine intercommunale. Au menu : oeuf mimosa, pizza au fromage et légumes, yaourt nature !

Quant à la Semaine de la parentalité du 22 au 27 novembre, concoctée par le réseau parentalité de Vitry, elle propose une quarantaine de rencontres dans les centres de loisirs de quartier, centres sociaux, crèches, ludothèques et sites de partenaires.

Gwénaël le Morzellec et Hugo Derriennic

Question/réponse à Isabelle Ougier, adjointe au maire chargée des Dynamiques familiales

Comment le titre Ville amie des enfants renouvelle-t-il l’action sur les droits de l’enfant ?
Il nous a poussé à faire un état des lieux et nous donne envie d’aller plus loin. En développant encore, par exemple, le réseau des partenaires parentalité pour aider les parents au mieux. La semaine de la parentalité y contribue. À propos de la nutrition, nous souhaitons renforcer le rôle de la diététicienne auprès des enfants pour l’éducation au goût. Ils ne sont pas toujours habitués à nos pains 100 % bio ! Au conseil des enfants, un tutorat est mis en place pour accueillir les anciens qui veulent continuer de contribuer, et nous voulons associer ce conseil aux décisions sur le projet éducatif de territoire. Autre action concrète, à l’école Wallon, un enfant ambassadeur par classe va réfléchir, avec les adultes, à la réfection de la cour. Sur l’égalité filles-garçons, nous voulons continuer d’avancer pour que chacun ait sa place et se sente bien ; nous poursuivons également le concours d’écriture. De plus, le réseau Unicef dispose de formations pour les animateurs et nous ouvre un réseau d’échange avec d’autres villes.