Des associations, des particuliers, les services municipaux avaient répondu présent.
« Nous avons mélangé différents acteurs de l’univers des végétaux, favorisé des exposants locaux et proposé au public d’acheter des plantes à de petits prix », explique Eudes Barthelat, chef de service adjoint au service Maintenance et entretien des espaces verts.
Au stand Troc de plantes, Michel est venu échanger son troène et deux lauriers contre une plante grasse et une oreille d’ours. Les inscriptions pour le passeport végétal s’effectuaient dans le stand voisin où les curieux pouvaient repartir avec un sac de bulbes de printemps déterrés des massifs. Lallie et sa maman Elisabète ont mis les doigts dans la terre à l’atelier rempotage : « c’est une bonne idée d’initier les enfants à faire par eux-mêmes », a confié Elisabète. Elle végétalise un pied d’arbre avenue Maginot.
Damien, néo-horticulteur, s’est montré intarissable sur son exposition de plantes carnivores : « venir ici me permet de faire découvrir ma jeune activité », a-t-il confié.
Au stand de Terre des lilas, on pouvait acheter pour un euro des légumes bio. « Cette foire est une excellente occasion d’expliquer qui nous sommes et attirer de nouveaux bénévoles », s’est réjouie Marianne Thibaud, la présidente de l’association.
Même esprit au stand Petits pots déco, à la base un camion végétal itinérant. Marc, des Amis de la roseraie du Val-de-Marne, s’est fait un plaisir d’expliquer l’histoire des roses et leurs 25 millions d’années qui nous contemplent.
Il ne faudra pas attendre aussi longtemps pour une deuxième édition de ce rendez-vous prometteur.
Frédéric Lombard