Le Fort
Toutes les informations utiles aux habitantes et habitants du quartier du Fort à Vitry-sur-Seine
Sommaire
Publié le 29 mai 2025 Modifié le 14 octobre 2025
Présentation du quartier
Le quartier du Fort constitue l’entrée nord de la ville, entre la route départementale et le fort d’Ivry. La création de la ZAC Concorde-Stalingrad, grande opération d’aménagement urbain, a permis de dynamiser le secteur en proposant un grand nombre de logements, des locaux commerciaux et une nouvelle école.
Longtemps, l’extraction du calcaire a limité l’urbanisation du quartier du Fort. La plupart des carrières sont actives de 1847 à 1895, à plus de onze mètres sous les actuelles rues Champollion, Marie-Sorin-Defresne, Cuvier, de la Fraternité et des Carrières. En surface, c’est la campagne ou presque : des prés, des champs, des terrains boueux où est exploitée la glaise servant à fabriquer les briques et les tuiles, un marais, et des forceries de lilas.
Dans les années soixante-dix, alors que le quartier est essentiellement pavillonnaire, les dernières exploitations agricoles disparaissent (fermeture de la forcerie de lilas Souchet en 1978) et les premiers immeubles collectifs surgissent : près de 500 logements de la Régie immobilière de la ville de Paris, rue Gagnée.
Avec la zone d’aménagement concerté Concorde-Stalingrad, créée en 1999, les abords de la RD5 sont retructurés. Près de 900 logements sont livrés, en locatif social, accession à la propriété et studios pour étudiants et jeunes travailleurs. En 2009, une nouvelle école, Louise-Michel, se distingue par sa façade en partie recouverte de cuivre et par ses hautes performances énergétiques (toitures végétalisées, panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur…).
Au pied des immeubles, les commerces animent l’entrée nord de la ville, éclairée la nuit par Désir et Rêve, les figures colorées du sculpteur Jaume Plensa.

Désir et Rêve de jour.
Au pied du fort d’Ivry, côté Vitry, à l’angle des rues des Carrières et Lavoisier, se dessine ensuite le projet des Prairies du Fort, vaste parc de 6 500 m² dédié à la détente et la biodiversité, et dont les travaux démarrent en 2025.
- Jean-Bécot (salle) : apprenti charpentier, fusillé à l’âge de 16 ans avec d’autres résistants le 20 août 1944, au pont Mazagran (pont des Fusillés).
- Blancs-Murs (rue des) : nom d’un ancien lieu-dit, sans doute en rapport avec les murs clairs devant lesquels mûrissaient les fruits des arbres en espalier.
- Pierre-Lamouroux (allée) : pharmacien et maire de Vitry de 1815 à 1861.
- Germain-Pinson (rue) : comme d’autres pépiniéristes de Vitry, dont Louise-Aglaé Cretté et Marie-Sorin Defresne, Germain Pinson a légué ses biens à la commune au début du 20e siècle.
- Ancienne école maternelle, 14, rue Germain-Pinson : construction en meulière des années 1910, dont les briques portent la marque de la briqueterie de Gournay.
- Habitations, impasse Marie-Sorin-Defresne, rues Napée, des Nymphes et de la Concorde : ensemble de maisons individuelles et petit collectif aux bas-reliefs Art déco.
- Fort d’Ivry : construit entre 1841 et 1846, le fort d’Ivry est l’un des seize ouvrages défensifs construits autour de la capitale sur proposition du député Adolphe Thiers. À l’époque, la ligne de séparation des villages d’Ivry et de Vitry passait sur cette colline, choisie pour sa position dominante entre les vallées de la Bièvre et de la Seine. En 1909, la Ligue du coin de terre et du foyer inaugure ses jardins ouvriers dans les fossés du fort. Depuis 1947, le fort accueille le Service cinématographique des armées, devenu l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense. Il donne également son nom au projet de parc des Prairies du Fort.
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