Le Plateau
Toutes les informations utiles aux habitantes et habitants du quartier du Plateau à Vitry-sur-Seine
Sommaire
Publié le 29 mai 2025 Modifié le 17 octobre 2025
Présentation du quartier
Le quartier du Plateau s’étend depuis l’espace des Blondeaux jusqu’au Moulin-Vert où le parc départemental des Lilas préserve un vaste espace naturel en milieu urbain. Non loin des immeubles de l’avenue du Colonel-Fabien, exercent encore des horticulteurs et des maraîchers de l’association Planète lilas.
Pour comprendre l’histoire du quartier, il faut descendre à 50 mètres de profondeur. Car c’est en sous-sol que tout se joue ; depuis le 14e siècle, le gypse de Vitry est connu et l’extraction de cette pierre à plâtre se poursuivra jusque dans les années trente-quarante.
L’activité est d’abord assurée par des artisans, puis par des industriels à partir de 1850 (plâtrières Paupy, du Nord, du Midi). L’ensemble des exploitations finit par s’étendre sur une surface à peu près équivalente à celle du parc des Lilas. Les carrières servent ensuite de champignonnières jusqu’à ce que la dégradation des galeries oblige à cesser toute activité en 1960.
Sur le plateau, les terrains sont fragilisés par les excavations. Les amateurs de grands espaces et de nature peuvent ainsi remercier les générations passées qui ont « troué » le sous-sol du Plateau, le rendant en grande partie inconstructible ! Ils seront en effet réservés à la réalisation de parcs et de jardins. Le parc départemental des Lilas, ouvert en 1999, en est la concrétisation.
Après-guerre, le quartier ressemble encore à la campagne : des champs, des forceries de lilas, des habitations principalement édifiées avenue du Colonel-Fabien, voie du Mont (rue Édouard-Tremblay) et le long des ruelles perchées en limite de Villejuif. Aujourd’hui, l’habitat se concentre entre la rue Armangot et l’avenue du Moulin-de-Saquet, sous forme de grands ensembles (Fabien, Dalou), de petits immeubles et de maisons individuelles.
- Georges-Carré (voie) : ouvrier du quartier (1896-1934). Les habitants ont demandé que l’on donne son nom à la voie où il habitait, afin d’honorer son dévouement au service de ses voisins.
- Croix-du-Mont (allée de la) : une croix se trouvait à l’angle de la rue Édouard-Tremblay et de l’avenue du Colonel-Fabien. La partie haute de la rue Tremblay se nommait auparavant voie de la Croix-du-Mont.
- Lemerle-Vetter (avenue) : deux résistants communistes arrêtés au début de la guerre. Marcel Lemerle meurt dans un camp de l’Oise en 1942, Alfred Vetter est fusillé au mont Valérien la même année.
- Monis (voie des) : le nom des Monis serait une déformation de Mosny, un ancien fief mentionné de l’Ancien Régime.

- Parc des Lilas : le parc est aménagé par le conseil départemental en 1999 s’étend sur une cinquantaine d’hectares. Le grand mail, promenade plantée d’un kilomètre, longe un canal fleuri. Le parc abrite aussi un écomusée du lilas (700 variétés), une roseraie contemporaine (150 variétés), et près de 300 pommiers et poiriers.
- Collège Gustave-Monod, 20, rue Carpeaux: l’établissement reconstruit par le conseil départemental a rouvert ses portes à l’automne 2015. Il est l’œuvre de l’architecte Monique Labbé.
- Maternelle Jean-Jacques-Rousseau, 10, avenue du Colonel-Fabien: l’école date de 1930. Le bâtiment contigu a servi pendant un temps de lycée professionnel ; il est aujourd’hui occupé par des services municipaux (avenue Lermerle-Vetter).
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