Moulin-Vert
Toutes les informations utiles aux habitantes et habitants du quartier Moulin-Vert à Vitry-sur-Seine
Sommaire
Publié le 29 mai 2025 Modifié le 14 octobre 2025
Présentation du quartier
Le quartier du Moulin-Vert est un petit bout de campagne, perché tout en haut de Vitry. Des maisons, des jardins, quelques cités et résidences bordent le parc départemental des Lilas, à deux pas du tramway T7 et du campus Chérioux.
Sur la carte de 1950, les seules traces d’urbanisation sont l’école professionnelle départementale et la cité du Moulin-Vert. On moissonnait encore rue Julian-Grimau au milieu des années soixante-dix ! Les rues invitent encore aujourd’hui à la promenade : sentier des Douves, allée des Mésanges, voie Verte, rues du Bocage, des Mésanges….
Et le moulin vert, où était-il ? Question piège, car de moulin il n’y avait point. La cité-jardin a tout simplement pris le nom de la rue parisienne où se situait le siège de la société de logements sociaux qui l’a construite ! Les 124 premiers pavillons et les 20 logements collectifs sont livrés en 1928 autour de la place Jean-de-La-Fontaine.
En 1933, 130 dernières maisons sont construites au lieu-dit le Noyer au Grand Claude, entre les rues Antoine-Mimerel et Eugène-Derrien. La totalité était louée à des familles modestes, comme le souhaitait le fondateur de la cité, l’abbé Jean Viollet.
Celui-ci avait programmé un ensemble d’équipements : centre social, dispensaire, jardin d’enfants, école, bibliothèque, salle de conférences, installations sportives et une chapelle, Notre-Dame-de-Nazareth, reconstruite un peu plus loin en 1965.
Les rues tracées au cœur de la cité ouvrière sont passées dans le domaine public après-guerre et portent des noms évoquant les contes de fées.
- Paul-Armangot (rue) : un des organisateurs de la Résistance à Vitry et président du comité de libération de la ville. Il est arrêté le 20 août 1944 et fusillé le lendemain. La rue Mansart, où il a habité, porte son nom.
- Eugène-Derrien (rue) : fondateur du syndicat d’initiative du Plateau de Vitry, qui joua un rôle important dans la défense des mal lotis pendant l’entre-deux-guerres.
- Trois-Frères-Mimerel (rue des) : Jacques, Jean et Marc, tous les trois tués au cours de la Première Guerre mondiale. Ils étaient les fils d’Antoine Mimerel, qui a été président de la société immobilière du Moulin-Vert.
- Henri-Viollet (rue) : un des architectes de la cité-jardin, frère de l’abbé Jean Viollet.

- Domaine départemental Adolphe Chérioux : Adolphe Chérioux, conseiller général du département de la Seine porte, dès 1906, un projet d’orphelinat. Après la première guerre mondiale, le conseil général achète un terrain de 36 hectares alors occupé par des pépiniéristes. Il y ouvre en 1925 une école primaire de garçons (actuel bâtiment C). D’autres bâtiments sont construits jusqu’en 1937 : infirmerie, école professionnelle de garçons, écoles primaire et professionnelle de filles, internat maternel. Ils sont réservés aux pupilles de la Nation, aux orphelins et aux enfants de familles d’au moins trois jeunes enfants. Le site accueille aujourd’hui un collège, un lycée, l’IUT de Créteil-Vitry et, depuis 2022, l’éco-campus du Bâtiment.
- Centre d’études de chimie métallurgique (CECM), 15, rue Georges Urbain : bâtiment accueillant le laboratoire central des traitements chimiques fondé en 1937 par le professeur Georges Urbain. On le doit à l’architecte Henri Viollet, également responsable de la première phase du projet de cité-jardin du Moulin Vert.
- Église Notre-Dame-de-Nazareth, 93, rue Paul-Armangot : construite en 1964 par l’architecte André Le Donné, l’église est en béton peint en blanc, surmontée d’une tour carrée et ornée de vitraux réalisés en 2006 par Jacques Loire, maître verrier des ateliers Loire, qui a également fabriqué les vitraux de l’hôtel de ville.
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