Centre-ville
Toutes les informations utiles aux habitantes et habitants du quartier Centre-ville à Vitry-sur-Seine
Sommaire
Publié le 15 avril 2025 Modifié le 14 octobre 2025
Présentation du quartier
Le Centre-ville est le coeur historique de Vitry. Modernisé à partir des années 1960, il est doté du grand parc Frédéric-Joliot-Curie et d’un marché animé. Désormais desservi par le tramway T9, et bientôt par le métro Grand Paris Express, il est concerné par de nouvelles transformations dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU).
En 1462, Vitry est un village d’environ 200 habitants environné de champs, vignes et vergers. Il est construit autour des églises Saint-Gervais-et-Saint-Protais, aujourd’hui disparue, et Saint-Germain.
En 1710, le château de Vitry est construit à proximité de l’église Saint-Germain, à l’emplacement de l’actuelle cours de récréation du collège Danielle-Casanova. Le village, qui comprenait alors 1200 habitants, devient progressivement un gros bourg mêlant maisons de maître, fermes, pépinières et terres maraîchères.

Le château de Vitry-sur-Seine au début du XXe siècle.
A la fin du 19e siècle, avec le renforcement des liaisons par chemin de fer et tramway vers Paris, Vitry s’étend. En 1901, les héritiers du château proposent de le vendre à la commune, qui envisage d’y installer la mairie. Le projet divise le conseil municipal, un référendum est organisé. L’acquisition est repoussée par 1 552 voix contre 1 151.
Dégradée par l’inondation de 1910, la demeure sera démolie l’année suivante, et son vaste parc loti pour accueillir des habitations individuelles bourgeoises. Tandis qu‘au début des années trente, le quartier voit une première construction de 104 logements sociaux (groupe Ambroise-Coizat).
Après-guerre, la France traverse une pénurie de logements, et la plupart des habitations du centre-ville restent néanmoin
s vétustes et sans confort. La municipalité prévoit un ambitieux plan d’aménagement, l’État définit une zone à urbaniser en priorité (ZUP).
En quinze ans, le coeur historique de la ville est transformé : habitat ancien démoli, rues étroites supprimées, avenues larges et alignées créées. Près de 1700 logements sont construits. Les grands immeubles collectifs, aux appartements dotés du confort moderne, constituent alors un grand progrès.
Aujourd’hui, le nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) prévoit la transformation du secteur Robespierre-Audigeois avec la création d’un espace public accueillant, face à la station de métro Mairie-de-Vitry-sur-Seine du Grand Paris Express.
- Antoine-Marie-Colin, Germain-Defresne, Henri-de-Vilmorin (rues) : pépiniéristes qui, au début du 19e siècle, ont légué leurs biens à la commune ou au bureau de bienfaisance.
- Abbé-Roger-Derry (avenue) : vicaire de la paroisse Saint-Germain, résistant dans un réseau de renseignements, il est arrêté en octobre 1941, déporté et décapité à Cologne en octobre 1943.
- Dupetitval (rue) : François-Gaspard-Philippe Petit du Petit-Val, propriétaire du château de Vitry, assassiné dans son parc le 21 avril 1796.
- Clément-Perrot (rue) : maire de Vitry de 1957 à 1965.

- Église Saint-Germain, rue du-18-Juin-1940 : construite entre 1150 et 1280, l’église présente plusieurs styles architecturaux, du roman au gothique flamboyant. Elle est classée monument historique depuis 1862.
- Maison de la Jeunesse, place Saint-Just : ancienne maison de maître du 17e siècle acquise en 1853 par la commune qui la transforma en hôtel de ville. Il connait un épisode insolite en 1986 : lors de l’élargissement de la route nationale (actuelle RD5), l’édifice pesant 1 300 tonnes est déplacé par traction sur une vingtaine de mètres ! Il devient en 1989 le service municipal de la Jeunesse.
- La Heunière, 36, rue Audigeois : demeure construite en 1834, devenue pensionnat pour jeunes filles de la congrégation de Sainte-Marie en 1860 puis pensionnat pour garçons, orphelinat, et enfin foyer pour personnes âgées dans les années 1950. En 1966, la propriété est acquise par la municipalité pour y installer, successivement, la bibliothèque, le centre culturel et la Maison de la vie associative.
- 10-12, place de l’Église : auditoire de justice de la seigneurie de Vitry. Le porche du 18e siècle a été conservé.
- Bourse du travail, 1, rue Germain-Desfresne : demeure construite en 1895 par un ancien pépiniériste, Germain Laurent Coulombier, et agrandie en 1913. Elle se distingue par son toît dit à la Mansart et son toît terrasse. La commune l’acquiert en 1966. Elle sera occupée par les services municipaux du Sport et de la Jeunesse, avant de devenir la bourse du travail en 1987.
- Maison des projets, 128, avenue Paul-Vaillant-Couturier : presbytère de 1864 à 1914, transformé en annexe de la mairie, puis en caserne des pompiers, avant d’être vendu au PCF qui en fait le siège de sa section locale pendant vingt ans. Le bâtiment est racheté par la commune en 2004.
- Galerie municipale Jean-Collet, 59, avenue Guy-Môquet : anciens bains-douches municipaux construits en 1933, occupés par la galerie municipale depuis 1982.
- Maison de pépiniéristes, 20-22, avenue Eugène-Pelletan : grande demeure néo-classique, dite maison Ponthieu, cette ancienne maison de pépiniériste est édifiée entre 1850 et 1869. Elle est implantée le long d’une vaste parcelle contiguë au musée Mac/Val, où elle forme avec son parc un ensemble paysager et écologique classé au patrimoine remarquable de la ville.
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