Vigilance contre les violences domestiques

Publiée le 27 mars 2020 - Mise à jour le 23 avril 2020

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Bien que la permanence du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) est impossible à tenir à l'ALEF, le centre départemental reste en lien avec les victimes de violences domestiques et rappelle la nécessaire vigilance.

Véronique Dubayle, la directrice départementale, pointe, avec le confinement, "un risque accru pour les personnes victimes de violences au sein de leur foyer, violences conjugales et violences sur les enfants". "En effet, ces personnes sont obligées d'être en promiscuité avec leur agresseur. Il faut donc redoubler de vigilance pour les protéger. Ces derniers jours, ajoute-elle, nous avons maintenu du lien avec les personnes, notamment les victimes. Depuis le début du confinement, plusieurs témoignages nous sont parvenus de femmes dans des situations violentes qui se sont exacerbées avec le confinement."

Le centre porte aussi son attention aux personnes qui l'avaient contacté suite à des violence afin de "prendre des nouvelles, d'avoir une écoute si nécessaire ainsi que d'apporter toutes informations et orientations utiles à leur situation".

Le CIDFF donne ces conseils :

  • être attentif à son voisinage et aux bruits que l'on peut entendre ;
  • se préoccuper de son prochain en signalant si on soupçonne des violences ;
  • prendre des nouvelles de son entourage et/ou de ses voisins en respectant les gestes barrières (1m de distance minimum), en montrant sa disponibilité ;
  • être à l'écoute sans jugement si une femme ou un enfant vous évoque des violences ;
  • se répéter les 5 mots clés : "tu n'y es pour rien", "je te crois", "la loi interdit les violences", "c'est le responsable", "tu n'es pas seule" ;
  • ne pas minimiser les faits : ce n'est pas parce qu'on est en période de confinement qu'on peut en devenir violent en dévalorisant, en insultant, en frappant, ou en imposant un rapport sexuel ;
  • l'état d'urgence sanitaire n'autorise aucune violence, ni conjugale, ni sur les enfant, et les institutions restent mobilisées ;
     
  • pendant le confinement il n'est pas interdit de fuir en cas d'agression ;
     
  • les services de police et de protection de l'enfance fonctionnent, en cas d'urgence appeler le 17 ou le 119, que l'on soit victime, proche, témoin, voisin.

Gwénaël le Morzellec

 

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