26 avril : journée nationale du souvenir de la déportation
Publiée le 24 avril 2020 - Mise à jour le 27 avril 2020

Dimanche 26 avril marquera le 75e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis lors de la 66e Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation. Il n’y aura pas de cérémonie, mais gardons en mémoire ce drame historique pour que plus jamais il ne se reproduise.
Cette année, à cause du Covid-19, il n’y aura pas de cérémonie. Le maire, Jean-Claude Kennedy, déposera une gerbe sur la stèle commémorative.
Il y a 75 ans, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants, prisonniers dans les camps de concentration, étaient regroupés par les nazis et contraints de marcher pour évacuer ces lieux d'extermination à l’approche des forces alliées. Plus de la moitié d’entre eux ont péri lors de ces marches de la mort. Le monde découvrait alors l’horreur de ces camps où des milliers de victimes furent exterminées, en majorité juives, mais aussi tziganes, homosexuelles ou opposants politiques.
Les survivants de ce drame ont surmonté des conditions inhumaines malgré la présence et les menaces permanentes de la mort.
Le 1er octobre 1946, s’achevait le procès de Nuremberg qui fondait la notion de « crime contre l’humanité » et posait les bases du droit pénal international.
Pour les rescapés, de tout cela rien ne doit être oublié, et certains ont témoigné inlassablement. Un travail de mémoire d’autant plus important que l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et le rejet des différences ressurgissent actuellement dans de nombreux pays.
Pour les déportés, cette Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation est une journée d’hommage, de recueillement, de devoir de mémoire qui doit nous engager chacun personnellement.