Et les centres de loisirs, comment ça marche en ce moment ?

Brassage minimum

Les centres, dans leur ensemble, fonctionnent par groupes d’âge (groupe des petits, des moyens et des grands) dans des lieux spécifiques avec des animateurs référents. Même pour la restauration, sur le temps scolaire, les animateurs, agents de restauration et ATSEM accompagnent les enfants. Ceux-ci sont répartis distinctement par groupes ou par classes. Les circulations mises en place sont pensées afin que les groupes se croisent le moins possible. Le mercredi, les animateurs déjeunent en même temps que les enfants à des tables distinctes, toujours dans le respect de la distanciation.

Jeux, projets et bonne humeur maintenus !

Les enfants vivent pleinement leur journée avec des animations variées : manuelles, artistiques, sportives, culturelles. Les équipes ont mis en place une rotation au niveau du matériel et des jeux utilisés par les enfants ou bien font le choix de les désinfecter après chaque utilisation. Exemple : le 25 novembre, Journée des droits de l’enfant, de multiples projets se sont déroulés : groupes de parole chez des enfants de grande section sur différentes thématiques, spectacles, jeux de rôle, repas confectionnés par les enfants, envoi de cartes postales à destination d’autres centres, etc…

Sorties oui, mais sur place !

Urgence attentat oblige, les sorties extérieures ne sont pas possibles, sauf pour la piscine, la patinoire et les ludothèques (les mercredis et vacances). Mais des prestataires viennent sur place. Exemple avec un intervenant musique de l’association Crescendo, un plasticien, des intervenants spectacle…

Gestes barrières encore et toujours

Tout ceci se déroule dans le respect du protocole sanitaire : lavage des mains, port du masque obligatoire pour les adultes en permanence, aération des espaces régulièrement, nettoyage des locaux deux fois par jour, désinfection des poignées, mobiliers, jeux plusieurs fois dans la journée.

Communication avec les familles

Les familles ne peuvent malheureusement pas rentrer dans les structures, sauf de façon très exceptionnelle munies de masques et après lavage des mains. « Nos équipes mettent en place des moyens de communication permettant aux parents de connaître le déroulement des journées et animations proposées : photos sur tablette, en affichage, journal, transmissions d’informations par la mise en place de cahier et communication orale », précise Claire-Marie Lamoureux.

Propos recueillis par Katrin Acou-Bouaziz

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