Patinage : Maé-Bérénice Meité contrainte à l'abandon
Publiée le 29 mars 2021 - Mise à jour le 06 avril 2021

Maé-Bérénice Méité a dû abandonner la glace de Stockholm lors des championnats du monde de patinage artistique, le 24 mars, après une blessure au tendon d’Achille. Une blessure qui compromet ses chances de rejoindre les JO en 2022.
Maé-Bérénice Méité, notre patineuse licenciée à l’ESV, membre de l’équipe de France, a dû renoncer à produire ses programmes court et libre de patinage artistique lors du championnat du monde à Stockholm, mercredi matin 24 mars. Quelques instants après le début de la présentation du programme court, elle s’est grièvement blessée au niveau du tendon d’Achille en réalisant un triple boucle piqué. Cette chute l’a contrainte à quitter la surface et à abandonner le championnat. Elle était la seule patineuse française en lice dans l'épreuve dames.
Aux dernières informations, elle devait subir une intervention en début de semaine.
En venant des États-Unis, où elle vit à présent, pour rejoindre la compétition dans la capitale suédoise, elle avait transité à Vitry pour visiter sa famille, s’entraînant au passage plusieurs heures à la patinoire où elle a fait ses premières armes.
Cette blessure compromet ses chances d’être retenue dans l’équipe de France pour sa troisième participation aux Jeux olympiques, à 26 ans, cette fois à Pékin en 2022. Un objectif ardemment souhaité par Maé. Cependant, des observateurs lui souhaiteraient de se sélectionner à l’occasion du Nebelhorn Trophy à Oberstdorf en Allemagne, fin septembre prochain, mais le délai paraît court.
Sur sa page Facebook, où des centaines d’encouragements lui sont parvenus, l’enfant glorieuse et fière de Vitry, six fois championne de France, 10 fois sélectionnée au championnat d’Europe, 6 fois aux mondiaux, garde son tonus.
« Bonne chance à tous les patineurs, je vais vous encourager et vous envoyer des ondes positives ! Ne vous inquiétez pas, je vais revenir », écrit-elle.
On le lui souhaite de tout cœur ainsi qu’un prompt rétablissement !
Gwénaël le Morzellec