Vivicittà 2021 : sous la pluie, mais heureux !
Publiée le 06 octobre 2021 - Mise à jour le 08 octobre 2021
La 4e édition de la Vivicittà, course internationale pour la paix et la solidarité, a bien eu lieu dimanche malgré une pluie battante. Retour sur cette matinée sportive.
Il pleuvait des cordes ce dimanche matin. Pourtant, près de 300 courageux ont rejoint la place du Marché pour prendre le départ avec leur dossard et leurs baskets bien attachées.
« Il y a eu un petit échauffement dans le palais des sports par une équipe de jeunes bénévoles. Et certains coureurs s’entraînent régulièrement sur Ivry au parc des Cormailles, au sein de Team V, une association qui est née de la Vivicittà elle-même », raconte Mounia, de la FSGT Val-de-Marne qui coordonne l’événement.
Mais c’est quoi au fait la Vivicittà ? « Une course internationale qui a lieu dans une vingtaine de pays du monde, certains en situation de guerre. Le concept a été inventé en Italie. L’idée étant pour les habitants de se réapproprier le cœur des villes. L’inscription est gratuite pour les enfants. Au niveau de l’organisation, nous travaillons main dans la main avec les villes de Vitry, Ivry, le département, les clubs et associations locales… Habituellement, la course a lieu au printemps, mais avec le contexte sanitaire, elle a été annulée une deuxième fois, alors on a décidé de la reporter. C’est très important pour les habitants, les clubs, de se retrouver enfin autour d’un événement. »
Le parcours, à cheval sur Ivry et Vitry, est donc interdit aux passants et aux voitures pour l’occasion. « C’est vraiment très bien balisé », témoigne Delphine, la gagnante du 10 km qui découvrait l’itinéraire.
Bien délimité ne signifie pas pour autant « facile ». « Je n’avais pas réalisé qu’il y aurait de la côte et des pavés ! » raconte Claude, valide, mais souffrant d’arthrose, qui s’adonne à la course en fauteuil de handibasket, son sport favori.
Car la Vivicittà est bien une course ouverte à tous et toutes. « Les premiers arrivés ce matin, c’était un duo parent-enfant de 4 ans ! » raconte Mounia.
Quant à Léni, 12 ans, il a couru avec ses cousins et même son grand-père. Aksel, 9 ans, raconte : « Je me suis étiré dans le salon avant de partir ce matin ».
Adel, père de famille d’Ivry, a tenté la marche avec ses enfants. Cinq km sous la pluie, mais tout sourire à l’arrivée : « On est venus avec une association qui s’appelle Recherche de l’idéal, les enfants étaient réveillés avant nous ! Ma fille est arrivée première ! » Après les courses enfants (par tranche d'âge) et la marche famille, ce sont les courses classantes qui ont pris le départ, en solo ou en duo, et sur des distances variables selon les niveaux et envies.
« Cela se passe dans une ambiance très conviviale. Le pistolet n’a pas fonctionné, tout le monde se marrait », poursuit Alexandre, 41 ans, un coureur venu ce matin pour se challenger un peu. Et dans la fameuse montée, près du fort d’Ivry, les percussions de la batucada (les Tambours d'Ivry) ont, d’après les participants, donné courage et force !
En revanche, le sérieux règne sur l’organisation. Camions de la Croix-Rouge, 100 agents de la ville et 100 bénévoles pour organiser les lignes de départ et la remise des médailles et des trophées, encas réconfort pour les sportifs...
Quant à la météo, qui a découragé pas mal de monde, elle a aussi fait des heureux. Guillaume, Vitriot et gagnant du 10 km, explique : « La pluie, c'est idéal pour courir ! Ça rafraîchit ! »
Mais tous ceux qui ont couru et marché ce matin ont bien sûr gagné le droit d’être fiers de leurs valeurs. Et l’envie d’enchaîner dimanche sur la course de l'Industrail ?
Katrin Acou-Bouaziz
Voir les résultats sur le site de la FSGT94.
