150 ans de la Commune de Paris, mémoire vivante

Publiée le 01 décembre 2021 - Mise à jour le 03 décembre 2021

Crédit photo : Sylvain Lefeuvre

Le 29 novembre, Vitry a commémoré les 150 ans de la Commune de Paris par une marche aux flambeaux, le dévoilement d’une plaque et une soupe populaire.

Louise-Michel a une école, Gustave-Courbetàa une allée. Ces trois figures ont été parmi les protagonistes majeurs d’un évènement à la portée universelle, la Commune de Paris. Du 18 mars au 28 mai 1871, la capitale a vécu une période insurrectionnelle en réaction à la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870 et au siège de Paris qui avait suivi. Bien qu’écrasée dans le sang, la Commune de Paris fut porteuse d’un puissant idéal de liberté et d’égalité toujours d’actualité.

Une semaine de manifestations

Cent cinquante ans après, Vitry a honoré tous les insurgés de 1871 à travers une semaine de manifestations. 
Le 29 novembre, ce fut par une soirée commémorative qui débuta avec une marche aux flambeaux. Torches, lampions et drapeaux rouges à la main, le cortège qui s’était formé sur le city stade du quartier Commune-de-Paris a rallié dans le froid l’intersection de la rue Camélinat et de l’avenue du Moulin-de-Saquet. C’est ici, à proximité de la redoute du Moulin-de-Saquet, qu'a été dévoilée une plaque à la mémoire des communards des 120e et 55e bataillons de la Garde nationale tués par les soldats versaillais dans la nuit du 3 au 4 mai 1871.

« Cent cinquante ans après la Commune de Paris, nous n’oublions pas ses aspirations formidables à la souveraineté populaire pour un monde plus juste et à la République sociale », a rappelé le maire, Pierre Bell-Lloch, dans sa prise de parole.  

« Il est nécessaire de cultiver la mémoire d’un moment aussi important dans notre histoire et auquel je suis personnellement très attaché », a confié Aurélien, l’un des participants à cette marche. Avec les autres, il est ensuite allé partager, au chaud, une soupe populaire chou-tomates-betteraves offerte dans le réfectoire de l'ancien collège Gustave-Monod. 

Frédéric Lombard
 

 

Soyez le premier à réagir à cet article

 
Laisser un commentaire
Validation *

À des fins de sécurité, veuillez selectionner les 3 premiers caractères de la série.

*Champs obligatoires

Partager sur :

FacebookTwitter

Envoyer :

Envoyer