Cap sur la sécurité routière avec la MDJ !
Publiée le 24 août 2022 - Mise à jour le 02 septembre 2022
La Maison de la jeunesse organisait en juillet et en août un séjour sécurité routière à Chalon-sur-Saône avec une dizaine de jeunes volontaires. Outre les nombreuses activités proposées et le passage du permis AM, l’objectif visé était double : sensibiliser aux règles de sécurité routière et au civisme sur la route.
"L’adrénaline de la vitesse", "la symphonie" du moteur qui vrombit, "les virages pas trop serrés"… Ils ne manquent pas de raisons d’expliquer leur amour pour le deux-roues, Wilson, Zoumara, Anderson et Oumarou. Avec une dizaine de jeunes, ils ont participé à un séjour thématique organisé par la Maison de la jeunesse à Chalon-sur-Saône, le temps d’une semaine, en juillet et en août.
Du deux-roues et un permis à la clé !
Entre deux tours de motocross et de karting, des séances de révision du code de la route puis de conduite étaient organisées pour leur permettre de décrocher le permis AM (autrement dit "apprenti motocycliste") permettant de conduire des scooters. La majorité l'a obtenu haut la main !
En parallèle, une formation sur les gestes de premiers secours était dispensée pour apprendre à maîtriser la position latérale de sécurité, le massage cardiaque et l'usage du défibrillateur.
"C’était une belle occasion de nous sensibiliser à la sécurité en général et aux dangers qu’on peut rencontrer", confie Anderson.
Prise de conscience des nuisances
Les séances de motocross, karting, code et conduite sont également ponctuées de riches échanges sur le civisme.
"En organisant ce séjour, nous souhaitions leur inculquer les règles de sécurité routière pour faire en sorte qu’ils roulent correctement sur la route, avec leur permis scooter. Mais nous en profitons aussi pour aborder des sujets qui fâchent comme les nuisances engendrées par les deux-roues en ville", explique Habib Hassouni, animateur. Auprès du groupe, il insiste : "Vous êtes les acteurs de votre quartier, à vous de veiller à ce que vos familles, vos voisins y vivent bien sans être dérangés par le bruit des scooters en pleine nuit !"
Oumarou reconnaît que la tranquillité publique était jusqu’alors un sujet qu'il préférait ignorer "par habitude". Avec ses camarades du séjour, il promet d’y être plus attentif et d’en toucher un mot dans son quartier pour que les choses changent.
Au gré des discussions, une idée finit par germer : pourquoi ne pas créer un espace dédié à l’usage récréatif du deux-roues ? Ils pourraient s’y entraîner et s’y s’amuser à l’écart de la circulation et des habitations. Certains ont déjà une idée du lieu – "le parc départemental des Lilas !" Et Habib de motiver ses troupes : "On n'a rien sans rien, va falloir se mobiliser !"