Commémoration du massacre de Mullivaikkal

Publiée le 17 mai 2023 - Mise à jour le 02 juin 2023

© Julian Renard

La communauté tamoule de Vitry et des élus de la ville ont rendu hommage aux victimes tamoules du massacre de Mullivaikkal, au Sri Lanka, en mai 2009, lors d’une cérémonie devant l’hôtel de ville.

Le 17 mai, la cérémonie d’hommage aux victimes du massacre ultime, en mai 2009, d’une guerre ayant décimé une part de la population tamoule au nord du Sri Lanka, a rassemblé près d’une trentaine de familles originaires de ce pays et membres de l’Association des Franco-Tamouls de Vitry.

Cet acte génocidaire perpétré par l'État sri-lankais contre les Tamouls d'Eelam n'a jamais été reconnu malgré les nombreuses demandes d'enquête sur ce massacre auprès des organismes internationaux.

« Nous demandons que soit prise une nouvelle résolution par l'ONU et qu’ait lieu et aboutisse l’enquête internationale sur ce massacre, les prisonniers et les disparus », a déclaré Albertino Ramaël, adjoint au maire à l’Ouverture sur le monde, aux côtés de Bernadette Ebode Ondobo, adjointe au maire à l'accompagnement du nouveau né, et Laurence Jeanne, conseillère municipale déléguée au devoir de mémoire, en rappelant le soutien renouvelé du maire, Pierre Bell-Lloch, à la communauté tamoule.

Minute de silence, lecture du poème « A Mullivaikkal j’ai vu le sang couler… j’ai senti mon souffle se couper… » Grave et émouvante, la cérémonie sur le parvis de l’hôtel de ville, paré de drapeaux jaune et rouge et du tigre tamoul, de banderoles aux dizaines de portraits de disparus, de deux petites tables pour recevoir la flamme du souvenir. Allumée par un responsable de la fédération des associations de France avec l’élu à l'Ouverture sur le monde, la flamme a été ensuite entourée de roses déposées par l’assemblée.

« Le génocide se poursuit sous d’autres formes, affirme le représentant de la fédération, des lieux de culte chrétien et hindouiste sont détruits, des violences encouragées entre jeunes et communautés, les habitants très modestes sont cernés par l’armée omniprésente, expropriés, tandis que le développement reste très faible. »

Gwénaël le Morzellec

 

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