Un poulailler pour la résidence Justin-Delbos
Publiée le 11 octobre 2023 - Mise à jour le 13 octobre 2023
Située dans le quartier du Port-à-l'anglais, la résidence Justin-Delbos est la première résidence autonomie de la ville à accueillir un poulailler. Son inauguration, en présence du maire et de son adjointe aux Espaces verts, a eu lieu le 14 septembre dernier.
Elles n’ont pas encore de prénom, mais elles créent déjà un peu d’animation dans la cour de la résidence Justin-Delbos. Deux poules peuplent désormais un poulailler installé par la direction municipale Espaces verts dans cette résidence autonomie qui héberge une vingtaine de retraités vitriots.
« On sort leur donner à manger, elles ont pris l’habitude de nous approcher alors qu'au début elles se cachaient », sourit l’une des résidentes, fière de les avoir « si vite apprivoisées ».
« C’est chouette aussi quand on reçoit nos petits-enfants, ils peuvent venir les voir, ça les amuse », commente Françoise, une autre résidente.
Vecteur de lien et de nature en ville
C’est aux côtés de son adjointe en charge des Espaces verts, Salima Souih, et de son adjointe en charge des Solidarités, Sonia Guénine, que le maire, Pierre Bell-Lloch, a inauguré ce poulailler en rappelant ses objectifs : entretenir la solidarité, le lien avec nos aînés et œuvrer à un peu plus de nature en ville.
« Vitry s’attache à accueillir nos aînés dans les meilleurs conditions. Dans une ville comme la nôtre, bétonnée et industrielle, il est devenu primordial de restaurer le lien avec la nature », a-t-il déclaré.
Ces dernières années, la municipalité a multiplié les expériences en agriculture urbaine : potagers pédagogiques dans les écoles, jardins partagés, jardins familiaux et même moutons pour « tondre » la pelouse de l’école Henri-Wallon. Trois poulaillers pédagogiques ont été installés sur le territoire en 2020 : au parc du Coteau-Marcel-Rosette, au sein des locaux municipaux rue de Meissen et dans l'école Charles-Perrault.
Pour entretenir le poulailler de la résidence Delbos, les résidents pourront compter sur les conseils de la direction Espaces verts. Autour de la table dans la cour, Lucie Morel, responsable du pôle Animation, nature et communication, leur distille quelques informations à garder en tête pour veiller au bien-être des poules, repérer les comportements qui doivent alerter ou pour correctement les alimenter.
« C’est OK de leur donner la plupart de nos déchets et restes de cuisine », indique Lucie. Et pour cause : une poule consomme en moyenne 150 à 200 kilos de biodéchets par an ! « Mais attention, poursuit Lucie, certains produits leur sont strictement interdits : les patates crues, les choux, les pelures d’oignons, les peaux d’agrumes ou de kiwi... »
Quant aux œufs pondus, ils seront d’abord analysés avant d’être consommés. Chantal, l’une des résidentes, souhaiterait bien les distribuer dans le quartier… « Ce qui compte surtout, dit-elle, c'est le lien et l'animation que ce poulailler peuvent créer au sein de la résidence et du quartier ! »
