L'imprimerie municipale : du fait maison sur mesure
Publiée le 05 février 2024 - Mise à jour le 05 février 2024
Les affiches de la ville, les programmes culturels, les bâches et les flyers, c’est elle. L’imprimerie municipale, spécificité vitriote, mérite d’être connue.
Toutes les villes ne disposent pas d’une imprimerie !” remarque Laetitia Nicolle, responsable du service Administration, imprimerie, diffusion, au sein de la direction de la Communication, en présentant les nouveaux locaux dans lesquels l’équipement municipal vient d’emménager.
“La ville a investi dans une imprimerie municipale, car c’est un outil indispensable pour informer en temps réel les Vitriotes et les Vitriots sur la vie politique et locale, souligne Fatmata Konaté, adjointe au maire à la Communication. La démocratie et le vivre ensemble reposent aussi sur cette dynamique de communication.”
Et pour cause, il y en a des infos à transmettre dans une ville de près de cent mille habitant·e·s ! Et parfois, en un temps record. Fort de huit agents, doté d’imprimantes numériques, l’équipement dispose également de dix-sept machines de finition pour couper, plier et relier. “Depuis 2017 et l’acquisition de deux traceurs, nous développons les grands formats comme les bâches, explique Antoine Cianfarani, imprimeur. En ce moment, on sort des panneaux pour une exposition à la Maison du tourisme et des projets.”
Un peu plus loin, Leila Dahdouh, reprographe, s’occupe d’imprimer des cahiers de transmission pour les crèches. “Pour les structures petite enfance et les établissements scolaires, nous imprimons aussi des livrets d’exercices, des fiches de lecture...”. Bien d’autres documents prennent vie ici chaque jour... Cahiers d’émargement pour les élections, fascicules associatifs et programmes culturels, signalétique urbaine, comptes-rendus des conseils de quartier, décor des Fêtes du lilas... “Le journal municipal, lui, est imprimé par un prestataire extérieur, nous n’avons pas les machines pour produire de telles quantités”, souligne Laetitia Nicolle. Même si les demandes d’impression ne cessent d’affluer, l’imprimerie reste réactive face à l’actualité. “Pour les événements du 7 octobre, la grande banderole pour la paix a été fabriquée en urgence”, donne pour exemple Marc Péterlin, le chef d’atelier. Une fois imprimés, les communications de rue sont installées par Dominique Marjanovic et Nicolas Morisot, les deux afficheurs qui arpentent la ville.
L’imprimerie est aussi un équipement qui tend vers l’écoresponsabilité : usage de papier recyclé, d’encres recyclables, réemploi...
“On a, par exemple, fait fabriquer des trousses et autres objets promotionnels de la ville à partir d’anciennes bâches”, confie Laetitia Nicolle, qui espère développer ce type d’actions en 2024
Katrin Acou-Bouaziz
De nouveaux locaux
Anciennement installée au centre technique municipal et donc en plein chantier de l’opération d’intérêt national des Ardoines, l’imprimerie a emménagé en octobre dernier dans le réfectoire de l’ancien collège Monod. Et l’équipe est ravie de cette nouvelle adresse de plus de six cents mètres carrés, bénéficiant d’une large vue sur la ville et de bureaux lumineux, bien délimités pour chaque activité. « C’est agréable de ne pas être toujours dans le bruit des machines », précise Laetitia Nicolle, responsable de l’imprimerie. Pour adapter le lieu à sa nouvelle activité, des travaux importants ont dû être réalisés. « On a dû renforcer les sols qui n’auraient pas supporté le massicot, qui pèse 3,5 tonnes ! » précise Marc Peterlin, le chef d’atelier