Meïvyn Agilesias, de l'ESV foot à Saint-Étienne

Publiée le 07 mars 2024 - Mise à jour le 11 mars 2024

Le football se vit et se transmet. Meïvyn Agilesias, jeune prodige de 17 ans, en est l'exemple parfait. De l'Entente sportive de Vitry (ESV) à Saint-Étienne, il partage son voyage footballistique, marqué par l'amour du jeu et la nostalgie de son premier club. Zoom sur son histoire exceptionnelle.

Une affaire de famille

Comme la plupart des enfants, l’amour du sport… c’est de famille. Car oui, si Meïvyn a très vite eu un ballon au pied, c’est grâce à Meïss, son frère aîné. Lui aussi faisait du foot. Meïvyn le suivait toujours à ses entraînements. Et, forcément, il y a pris goût. À 6 ans, le futur footballeur entre au club de l’Entente sportive de Vitry (ESV). Mais, à cet âge-là, difficile d’imaginer la carrière qui l’attend :

« Quand on est petit, c’est un plaisir plus qu’un métier. Mais, avec le temps, je me suis dit : pourquoi ne pas en faire quelque chose ? »
Il fait ses armes sur le terrain de Joliot-Curie pendant quelque temps, avant de rejoindre le RCJ de Joinville-le-Pont pour son 10e anniversaire. Et enfin, à 15 ans : direction les Verts.

Bienvenue chez les Verts

Meïvyn intègre le centre de formation de Saint-Étienne en 2021. Mais comme pour tous les jeunes de son âge, le lycée reste obligatoire ! Alors le matin, il va en cours. Et l’après-midi, il file sur le terrain, et s’entraîne au foot. Ses journées ont-elles beaucoup changé depuis les années ESV ? « Bien sûr ! confie-t-il. À l’époque, j’étais encore un enfant. Mais j’ai grandi depuis, et j’ai ancré le foot dans un rapport de travail en plus du plaisir. »

Le 23 février dernier, Meïvyn a signé son premier contrat professionnel avec l’Association sportive de Saint-Étienne (ASSE). C’est parti pour 3 ans avec les Verts. Quel parcours, non ?

Se souvenir de Vitry

Le jeune footballeur joue aujourd’hui dans l’un des clubs les plus réputés de football. Pour autant, il n’a pas oublié son passage à l’ESV : « Je me souviens du terrain rouge de Joliot-Curie. Des tournois, des matchs qu’on jouait. Qu’il pleuve ou qu’il fasse chaud ».

Le jeune sportif a gardé contact avec ses amis d’enfance, et ses anciens coachs. Il rentre régulièrement passer du temps avec ses proches. Mais surtout, il évoque le club avec beaucoup d’affect :

« Je remercie l’ESV de m’avoir fait grandir en tant qu’homme, et en tant que joueur. »

Alors, à quoi va ressembler 2024 pour Meïvyn ? Il ne le sait pas encore. Mais une chose est sûre : en cette année olympique, le jeune prodige risque de faire parler de lui. Et de rendre l’ESV toujours plus fière de l’avoir accueilli sur ses bancs.

 

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