Fêtes du lilas 2021

Même si le contexte sanitaire impliquait de réinventer l’événement, pas question d’annuler ou de reporter les Fêtes du lilas cette année ! Du 28 au 29 mai, les fêtes ont surgi dans la ville pour le plaisir de tous.

L'édition originale des Fêtes du lilas 2021, organisée par la ville les 28, 29 et 30 mai, a vu éclore une centaine de « surgissements » : déambulations musicales, clowns, spectacles de rue servis par des artistes professionnels heureux de pouvoir à nouveau être applaudis après des mois sans spectateurs. <font color="#000000"><font face="Arial, sans-serif"><font size="4"> </font></font></font>

Concerts live

En ouverture des fêtes, le SUB accueillait vendredi soir, pour deux concerts live retransmis en direct, les jeunes talents en herbe vitriots, avant de recevoir, le lendemain, une scène rap 100 % vitriote avec : Kirikou, Manada, Pek, Mutant, Kabeza, Issa Sawane, Chana, A2Z, Malty 2Bz et Nisay

Revoir les concerts

Musiques en tous genres

En déambualtion ou fixes, dans 20 lieux de la ville, le week-end a résonné de multiples genres musicaux.

La Radio remorque du Kilowatt/LRDS et le ghetto blaster de la Ressourcerie du spectacle ont fait grand bruit, à grand renfort de rythmes discos accompagnés du TRÈS grand "Pigeon 1er", Géant Roi de Vitry, de la compagnie MONsTR !

Ici et là, pendant deux jours, dans les quartiers, on retrouvait aussi les Brass-Timber sur Paul-Vaillant-Couturier en Centre-ville, Choisi-C à la fontaine du “Pin noir d’eau triche” aux Malassis, Moulin à vents à la foire paysanne du Port-à- l'Anglais, Ioan Stroba et sa fanfare manouche sur les berges de Seine, la Fanfare des pirates au Moulin-Vert, les Jazzdiniers à Balzac, les Percus galactiques au Fort...

Dyonisya, nouvelle habitante, et son bébé, dansent au rythme de la musique. « Après le confinement, ça fait du bien de s’amuser en plein air, c’est un bonheur ! » Sabrina, elle aussi nouvelle dans le quartier, est venue découvrir la fête. « C’est une super initiative, surtout pour les enfants, ça anime notre week-end. » Huguette, une habituée des Fêtes du lilas de longue date, a bien profité de ce moment « pour se retrouver un peu ensemble tout en restant vigilante ».

  Et le long des berges :

« Ça fait du bien d’entendre de la musique, c’est la première fois que je m’arrête sur cette promenade pour profiter », confie Andrée, 65 ans. Salim, au barbecue, qui a rejoint ses amis depuis les Yvelines, apprécie la découverte, tandis qu’Amel, venue avec son petit garçon à vélo, trouve l’ambiance formidable. « Pas la peine d’aller à Paris plages, c’est super ici à Vitry ! »

Feu d'artifice

Mais comment tirer ce feu d'artifice des Fêtes du lilas, tant attendu et tellement ancré dans notre tradition vitriote et ce, malgré les restrictions sanitaires encore d'actualité avec couvre-feu ?

La municipalité a trouvé la solution pour que vive l'événement. Samedi 29, à la tombée de la nuit, le bruit des fusées a retenti et le ciel s'est illuminé des hauteurs de la ville, permettant au plus grand nombre de contempler le spectacle, qui de son balcon, qui de sa fenêtre.

Parcs en folie

Gaité, surprise, moments savoureux

Au parc Joliot-Curie, les Maxi clowns très festifs surprennent et ravissent les familles d’abord attirées par la musique. Leur grande farandole et leur circuit sur le toboggan est devenu le moment savoureux que beaucoup d’habitants filment et photographient.

Mathieu apprécie : « avec la situation sanitaire, cette fête traditionnelle axée sur les enfants fait encore plus plaisir ». Nawel et Zacharia trouvent « chouette la bonne surprise et cette belle animation très gaie ».

Tenir les mains des géants

Au parc du Coteau-Marcel-Rosette, au Clos-Langlois. Les Touristes, grandes marionnettes avec une saxophoniste Ambiance festive, impressionnent d’abord les petites filles et garçons qui finalement, devant leurs gestes de fraternité, n’ont plus envie de les quitter.

Véronique, une maman, s'est cru « dans un autre univers ». Parent, Jonathan est très satisfait que les fêtes soient maintenues et Nassera trouve le spectacle « extraordinaire ». Quant à Enora 5 ans, elle est trop contente d’avoir tenu les deux mains des deux géants.

Les fêtes en images

  • © Sylvain Lefeuvre
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  • © Alexandre Bonnemaison
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