L'UFA Rabelais, boulangerie-patisserie, ouvre ses portes

• Qu'apprenez-vous à l'UFA ?

Il y a des matières générales comme les maths, l'histoire-géo, le français. On suit un cours de technologie où l'on apprend la théorie, la composition du lait par exemple, du beurre, d'un œuf. Et on a des travaux pratiques. Il y a deux labos de pâtisserie et un de boulangerie. On y fabrique des viennoiseries, du pain avec un formateur. Et deux ou trois semaines par mois, on est chez un patron en contrat d'apprentissage. On fait le pétrissage, la pesée, le four, les croissants… On apprend à être autonome. On apprend un métier.

• Comment vous sentez-vous à L'UFA ?

Les rapports profs-élèves se passent très bien. On nous considère comme des salariés. Les gens croient qu'un CAP, c'est minable, alors qu'on gagne notre argent et qu'on fait des études. Tous les jours, on découvre plein de choses du monde culinaire. On parle de l'actualité de la boulangerie-pâtisserie. On échange des idées. On va souvent au centre de documentation-recherche. Les profs sont à l'écoute. S'il y a un problème avec les employeurs, ils sont là. Moi, je ne savais pas quoi faire l'année prochaine, ils m'ont aiguillée.

• Quels sont vos projets ?

Poursuivre mes études avec un bac pro à Rabelais et, peut-être, passer un brevet de maîtrise. Je pourrai avoir un bac+2 ou 3. Plus tard, j'aimerais ouvrir ma boutique. J'aurai des connaissances en boulangerie et en pâtisserie parce que j'ai aussi un CAP pâtisserie. Je pourrai avoir un œil sur l'ensemble du savoir-faire et de la production.

Propos recueillis par Maricygne Di Matteo