La Commune de Paris a 150 ans

Pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui portaient cet idéal de démocratie et de liberté, plusieurs événements sont organisés :

• Du 22 au 27 novembre "La Commune en documents"
  bibliothèque Nelson-Mandela
  Sélection de livres sur La Commune
  samedi 27 novembre, à 15h : projection d'un documentaire sur La Commune
   
• Du 22 novembre au 4 décembre Fresque exposition "Portraits de communards"
  hôtel de ville
  Vernissage mardi 23 novembre à 17h30
  fresque réalisée par les jeunes de la garantie Jeunes et de l'exposition par l'atelier photos.
   
• Du 22 novembre au 4 décembre exposition  "Il y a 150 ans, la Commune de Paris"
  26 novembre à 18h, inauguration
  hôtel de ville
  en présence de Patrick Staat, secrétaire général de l'ARAC
  Exposition réalisée par l'association Républicaine des anciens combattants
  
  à partir de 19h Concert "Cabaret Commune"
  hôtel de ville
  par la compagnie Jolie môme
   
• 29 novembre à partir de 18h Soirée commémorative
  18h : Marche aux flambeaux, départ du city-stade du quariter Commune-de-Paris
  19h30 : Inauguration d'une plaque à la mémoire des communards (angle avenue du Moulin-de-Saquet et de la rue Camélinat)
  20h : soupe populaire (réfectoire e l'ancien collège Monod)

La Commune de Paris

Du 18 mars au 28 mai 1871, la Commune de Paris, mouvement de révolution populaire, a porté un idéal de démocratie et d'égalité, réprimé dans le sang. Les insurgés, ce sont des Parisiens pour qui la reddition représente l’humiliation suprême après des mois de siège par les troupes allemandes. Le 28 mars 1871, ils bloquent la tentative du pouvoir central de récupérer les 227 canons de la capitale.

Les combats s'engagent, le gouvernement s’enfuit à Versailles. La Commune est alors proclamée et son assemblée élue s’installe à l’Hôtel de Ville.

Mais le rêve d'une société différente va prendre fin dans le sang. À Vitry, les fédérés sont installés dans une fortification militaire, la redoute du Moulin-de-Saquet, d’où ils peuvent dominer les villes alentour pour protéger Paris. Avec ses huit canons, elle est reprise une première fois par les troupes versaillaises dans la nuit du 3 au 4 mai 1871, faisant de nombreux morts et prisonniers.

La Commune se rendra de manière définitive à l’issue de la Semaine sanglante qui s’achève le 28 mai sur la défaite des Parisiens et l’exécution de milliers d’entre eux.

Le 29 novembre 2016, les victimes obtinrent la reconnaissance nationale. L’Assemblée nationale a voté leur réhabilitation, jugeant “nécessaire que soient mieux  connues et diffusées les valeurs républicaines portées” par les communards. Ils ne sont plus des “infâmes”. Pour certains, ce sont des héros.

Depuis longtemps, les rues de Vitry égrènent  leurs noms en hommage. Il y a les avenues  de la Commune-de-Paris et du Moulin-de-Saquet, l’école Louise-Michel, les rues  Eugène-Varlin, Édouard-Vaillant, l'allée  Gustave-Courbet... La rue Camélinat fait référence à Zéphirin Camélinat, directeur de la Monnaie de Paris de l’époque. C’est lui  qui a frappé la monnaie de la Commune, des pièces de 5 francs marquées d’un signe  distinctif, un trident. Une monnaie éphémère, certes, mais symbole de la volonté  farouche des insurgés de se réapproprier leur destin.