Festival Sport en rythme

Contrarié par la pandémie de covid, la 2^e édition du festival Sport en rythme n’avait pu se tenir deux années de rang. Elle va pouvoir enfin dérouler un après-midi de pratiques variées vitriotes, au palais des sports, dimanche 20 mars dès 14h.

« Ce festival, c’est un grand moment, se réjouit Jean-Jacques Albonesy, président de l’Office municipal des sports, qui rassemble de nombreux clubs. Je me sens très heureux. Car on s’est battu pour que le sport en général se maintienne malgré tout. Là, c’est la reprise, sans masque et sans passe sanitaire depuis le 14 mars – tout en gardant des précautions pour ceux qui le souhaitent – une sorte de libération », ajoute-t-il, en espérant que tous les clubs vont pouvoir redémarrer comme avant. 

Pour cette deuxième édition du festival Sport en rythme, l’OMS a rassemblé de brefs plateaux chorégraphiques en musique. De quoi en prendre plein les oreilles et les mirettes. Soit bachata capoeira, afro, classique, country & line, en ligne, urbaine, double dutch, modern’jazz, rock, salsa, west coast, swing, zumba et de taï-chi-chuan. Excusez du peu !

Sur scène défileront les adhérents pratiquants des Écoles municipales artistiques (EMA), de l’atelier danse du centre social Balzac (CSB), de l’ESV cirque, Alma Capoeira, CAV danse, DAN, Yeeha, Taï-chi-chuan la forme physique, Dubble Dutch Academy.

Une danse pour la paix dans le monde

Mardi soir au gymnase Gosnat, côté CAV danse, Carla, la prof, réalisait les derniers calages du groupe des petites de danse contemporaine. Sharon, Delya, Élodie, Émeline, entre 8 et 10 ans, accomplissent, sur la musique « Solidarité » de M, l’enchaînement répété depuis 4 séances, presque à merveille, encouragées par une guide ravie qu’elles apprennent si vite, même s’il faut encore synchroniser le pas de cheval ou encore la fin de la séquence. 

« On est un peu stressées, reconnaît Élodie, même si je sais la chorégraphie par cœur. » « Je la révise chez moi et aussi dans ma tête, ajoute Émeline qui précise, la dernière fois qu’on a pu danser en public on avait genre 7 ou 8 ans. On veut que notre danse représente la paix dans le monde. »  

En justaucorps rouge et noir avec strass, coiffées, elles sont attendues dimanche à 13h30 « à l'heure pour découvrir la scène et voir les copines ! »

Gwénaël le Morzellec