Les parents d'élèves vigilants sur l'école à distance

Publiée le 18 mars 2020 - Mise à jour le 24 mars 2020

Gaëlle Gonnet

Education

Les parents d'élèves organisés restent en lien avec l'académie pour améliorer l'enseignement à distance. Ils demandent l'indemnisation totale des parents ne pouvant télétravailler et s'arrêtant pour s'occuper de leurs enfants.

"Des rencontres régulières avec le rectorat font remonter les questions des parents et les soucis liés au numérique, explique Gaëlle Angelosanto, une des coordinatrices de la FCPE à Vitry.

Nous demandons aux parents d’être patients et bienveillants avec les équipes éducatives, ajoute-t-elle. Les connexions du Centre national d'enseignement à distance (CNED) et de Pronote sont saturées, et le rectorat cherche une solution. La région distribue des tablettes aux lycéens qui en ont besoin. Encore une fois, il faut être patient", rappelle-t-elle.

Les parents de lycéens s'interrogent aussi sur le bac (les épreuves E3C comprises), Parcoursup et les conseils de classe.

La représentante souligne que ceux concernés par le primaire se posent aussi des questions sur les évaluations des élèves et les solutions envisagées pour ceux qui auront "décroché" ou qui ne sont pas autonomes ou qui n’auront pas été aussi bien équipés.

Elle souligne cependant une capacité et un dynamisme d'entraide pour palier la situation. "On y trouve des échanges d’informations entre parents via des groupes Whatsapp et des idées pour "occuper" les enfants en dehors des moments de travail fourni par les enseignants. Ces derniers ont mis en place pour certains des adresses mails génériques afin de communiquer et de transmettre du travail aux élèves.

"Certaines écoles ont même décidé de s'abonner à l'application Netcole grâce à la coopérative afin que tous les parents puisent accéder à une plateforme en dehors du CNED."

En outre, l'organisation s'est mobilisée. "Suite à l’interpellation de la FCPE, le gouvernement a publié un décret permettant aux salariés dans l’impossibilité de télétravailler de bénéficier des indemnités journalières de la Sécurité sociale, au titre d’un arrêt de travail de 20 jours maximum, indique le communiqué de presse de la FCPE94 du 14 mars.

C’est une mesure importante au titre de la sécurisation des familles, mais qui reste néanmoins insuffisante. En effet, l’indemnisation, qui concernera principalement les familles les plus modestes ou en grande précarité, ne couvrira pas l’ensemble du salaire."

 

Gwénaël le Morzellec

 

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