Le commerce alimentaire encaisse le choc

Publiée le 19 mars 2020 - Mise à jour le 23 avril 2020

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Les commerçants alimentaires, en grande et moyenne surfaces comme en superette, racontent comment ils ont fait face aux besoins des habitants dans la peur de manquer.

Au Carrefour market franchisé du centre commercial Via Bella, boulevard de Stalingrad, Saïd Mahomed, le manager, a dû recruter 5 personnes après l'annonce de confinement face à la crise sanitaire. Il a ainsi renforcé l'équipe de caissières et de manutentionnaires pour la mise en rayon (une équipe d'une cinquantaine de personnes en temps ordinaire).

"La journée de mardi dernier a été très agitée, il a fallu bloquer l'entrée pour faire entrer les gens en petits groupes. Mais mercredi, c'était bien plus calme", juge-t-il. Il exhorte les consommateurs à ne pas paniquer. "On a de l'approvisionnement tous les jours, même s'il peut y avoir des petites ruptures de stock d'une journée sur certains produits. On est livré en produits secs trois fois par semaine et en frais une fois par jour."

Á la superette Coccinelle, avenue du Colonel-Fabien au Plateau (4 salariés plus 2 responsables), la secousse a été très sensible, comme le relate Jothy Karunairasa, la gérante.

"Pendant deux jours, on a vu le monde à l'envers : des gens se disputer, remplir les caddies. Et là, on est fatigués. Les stocks sont faits et on pourra fermer plus tôt. Nous serons toujours approvisionnés deux fois par semaine en frais, épicerie, eau et en fruits et légumes par nos propres achats directs à Rungis, mais y aura-t-il encore des clients pour acheter ?"

L'incertitude des comportements l'inquiète. Mercredi, elle s'interrogeait : faut-il réduire les heures d'ouverture, diminuer le personnel, fermer le magasin ?

Du côté du centre Leclerc, quai Jules-Guesde, la direction du magasin déclare, elle, "s'organiser pour disposer d'un mois de stock, notamment sur les produits d'épicerie et de nettoyage. Il n'y a pas de pénurie et les approvisionnements se poursuivent pour maintenir le niveau de stock".

Gwénaël le Morzellec

 
  • EME le 26/03/2020 à 06:01

    les pb de mobilité réduite peuvent creuver car pas de possibilité chacun pour soi , des tickets de rationnement devrait exister pour permettre d en laisser aux autres c est sa la solidarité , mentalité zero de conduiteLire la suite

  • boutlelis le 24/03/2020 à 13:20

    bravo aux équipes des supérettes pour leur travail, mais dans un contexte aussi difficile personne ne pense aux personnes âgées non véhiculés qui comptent sur leur famille( souvent très éloignée) pour faire les courses, et malheureusement mise à part le drive à Intermarché(moi je peut commander en [...]Lire la suite

 
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