Marche blanche
Publiée le 01 septembre 2020 - Mise à jour le 03 septembre 2020

Vendredi 28 août, une marche blanche était organisée par sa famille en mémoire d’Olivier Tolima Litanda, tué le 20 août avenue 8-Mai-1945.
Sur le parvis de l’hôtel de ville, peu avant 18h, les amis, la famille et des Vitriots se rassemblent, solennellement, sous la banderole affirmant « Sachons dire non à la violence dans notre ville, plus jamais ! », en présence des élus de la ville. Bélia, la cousine d’Olivier Tolima Litanda, le Vitriot de 39 ans assassiné le 20 août avenue du 8-Mai-1945, confie, la voix pleine de sanglots en évoquant celui qu’elle considère comme son frère : « jamais j’aurais cru le perdre dans ces circonstances, pour une place de parking. Il y a des choses plus importantes. Tout le monde sera privé de sa gentillesse. Les gens du quartier le connaissaient bien, il faisait partie d’une association de Congolais. C’était une personne généreuse ».
Rejoignant le groupe, Pierre Bell-Lloch, le maire de Vitry, se dit déterminé à « construire une ville où il n’y a plus de violence. Il faut développer l’éducation, la pédagogie, la prévention, ce n’est pas possible de mourir ainsi… » « En mémoire de mon frère, déclare Vanessa, je veux dénoncer l’acte de violence commis et que la justice prononce la peine méritée. »
Derrière la banderole, les cent cinquante participants à la marche blanche s’acheminent sur la RD5 pour rejoindre le lieu du drame où trois membres de la famille prennent la parole. Une soirée de recueillement dénonçant la violence, appelant à la mémoire et à l’apaisement, qui s’est achevée par une veillée.
Christiane Grave