Laura Iapadre et son premier livre

Publiée le 08 juin 2021 - Mise à jour le 09 juin 2021

Laura Iapadre, 26 ans, vitriote depuis toujours, rêve d’être écrivaine. Elle a publié en avril « Uma », son premier texte, une autofiction d’initiation, après une déception amoureuse puis un séjour à l’étranger. Elle recommande aux lecteurs « de ne se fermer aucune porte : le voyage commence là où des portes s’ouvrent ».

Pourquoi avoir écrit puis publié ce livre ?

Il n’avait pas vocation à être publié. Sa genèse, c’est la peur d’oublier un voyage que j’avais fait dans le sud de l’Inde. Après un an, je me suis aperçu que certains moments m’échappaient. L’écrit m’est venu comme un moyen efficace de retenir la mémoire. J’ai poussé certains éléments et les ai rendus fictifs, et j’y ai aussi mêlé une expérience personnelle sentimentale qui a été une déception pour moi et qui est devenue le fil rouge de ce récit. Ma mère l’a lu, a trouvé qu’il y avait quelque chose et m’a encouragé à le faire publier tout comme mon copain. Et ça a marché. Mon « rêve impossible » ce serait de pouvoir devenir écrivaine de profession.

Qu’enseignent les voyages, l’amour, la solitude ?

Je pense que le voyage forme la sagesse, il apprend à se décentrer d’autant plus lorsque la culture et le pays sont à l’opposé de nos propres schémas. L’amour ? Il décuple les forces, et la déception amoureuse apprend peut-être à ne pas trop s’emballer, à relativiser. La peur de la déception amoureuse n’est pas une raison suffisante pour refuser l’amour. La solitude ? Elle nous renvoie à notre moi profond, à l’introspection, mais elle nous renvoie aussi à l’impossibilité de vivre sans l’amour des autres et le partage. Pendant le voyage, elle m’a permis de vivre chez l’habitant. De vivre avec des gens que je ne connaissais pas, dans leur intimité et leur quotidien.

Qu’apporte une jeune écrivaine ?

Probablement un œil un peu naïf dans toute la polysémie du terme, une certaine forme d’innocence et quelque chose d’authentique, parfois probablement un peu niais aussi.

Votre message aux lecteurs ?

Ne se fermer aucune porte. Le voyage commence là où des portes s’ouvrent. Chaque nouvelle aventure est comme un voyage. Un livre, une personne, un pays…

Gwénaël le Morzellec

Uma, Vérone éditions, 10,50€, disponible ou sur commande en librairie.

 

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