Parole de votre élue : Isabelle Ougier, adjointe au maire aux Dynamiques familiales

Publiée le 31 août 2021 - Mise à jour le 31 août 2021

« Le projet éducatif de la ville porte le bonheur d’apprendre dans le plaisir »

Pourquoi l’école est-elle une priorité ?

Si, à la fin de sa scolarité, un jeune nous dit, “j’ai été heureux·se et après j’ai fait ce que je voulais”, alors on aura accompli notre mission. Si on veut que les enfants prennent plus tard leur vie en main, décider ce qu’ils souhaitent faire de leur ville, de leur pays et planète, il faut s’en donner les moyens. Notre priorité n’est pas uniquement l’école, mais tous les domaines, de l’enfance et de la jeunesse – de 3 à 25 ans –, car les enfants sont notre avenir à tous. C’est le premier poste de dépense de la commune. Le projet éducatif de la ville porte le bonheur d’apprendre dans le plaisir, quelque chose qui a du sens grâce à la complémentarité éducative entre l’Éducation nationale, les agents de la ville et les familles.

Être élève, est-ce différent à Vitry ?

C’est bénéficier de l’emblématique fourniture scolaire donnée à la rentrée, des dotations par élève importantes et de notre budget livres – oui, chaque enfant part en vacances avec un livre offert. Nous avons plus que doublé le soutien aux projets d’école axés, entre autres, sur le développement durable, l’environnement. Les classes de découverte sont aussi très importantes. Avec de nombreux élus de toute la France et l’association Vacances, voyages, loisirs, nous avons écrit au ministère de l’Éducation nationale qui nous a répondu qu’il étudierait notre demande de rendre obligatoire la possibilité d’un séjour pour tout enfant au cours de sa scolarité. Pour les enfants pour lesquels il est difficile de faire les devoirs à la maison, nous nous engageons aussi avec les études dirigées à l’école et l’aide aux devoirs dans les centres de loisirs de quartier dédiés aux 6-15 ans. 

Quels moyens faut-il et pour quelle réussite éducative ?

La situation n’est pas idéale. Si l’État donnait les moyens aux communes, la ville pourrait aller plus vite sur le développement du numérique, par exemple. Mais la première des nécessités, ce sont les enseignants. Nous avons un grand problème de moyens avec le pôle de remplacement de l’Éducation nationale. C’est une catastrophe pour les parents et les enfants. La ville reste attentive, elle échange avec les deux inspecteurs de l’Éducation nationale. Lorsque les parents nous interpellent, nous leur transmettons l’information. En ce début juillet, nous nous alarmons face aux projets de fermetures d’école.

Pourquoi la ville relaie-t-elle les messages des parents sous forme d’un cahier de doléances ?

La municipalité est très attentive aux difficultés rencontrées par la communauté scolaire. Nous avons entendu des parents catastrophés, à cause de la situation de leurs enfants qui se sont retrouvés sans enseignant, parfois dès la rentrée scolaire, par manque de remplaçants à l’Education nationale. L’année scolaire passée, nous avons reçu toutes les semaines des réclamations de parents. Aussi avons-nous décidé de créer ce cahier de doléances pour relayer les écrits des parents d’élèves auprès du ministre. Plus que jamais, il faut des moyens pour l’école.

 

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