Vitry sur science entre fourmis et blobs

Publiée le 30 juin 2022 - Mise à jour le 01 juillet 2022

Le festival Vitry sur science 2022 a fait rêver sur la biodiversité. Chaque année, il s’invite, notamment chez les CM2 des écoles. À l’école H.-Wallon B, les fourmis étaient au rendez-vous. Exploration.

Trente classes de CM2 de Vitry, des centres sociaux, des centres de loisirs, les 3 Cinés Robespierre et l'Exploradôme se sont penchés sur le rythme des blobs et des fourmis, plusieurs jours ou semaines, à l’occasion de l’édition 2022 du festival Vitry sur science.

Comment vivent-ils ? Comment s'organisent-ils ? Sont-ils capables de résoudre des problèmes ?

« C’est par l’observation et le questionnement que naissent curiosité et parfois vocation scientifique », commente l’animateur coordinateur de ce festival made in Vitry, Benjamin Nguyen.

Cet après-midi-là, une classe de l’école H.-Wallon B entame son exploration du monde des fourmis et d'autres organismes. L’animateur capte l'attention et sollicite d'autant plus la motivation que le laboratoire mobile, tout nouvellement acquis par la ville, a des allures mystérieuses : loupe numérique, vidéo observation, caméra numérique avec objectif grossissant connectée au projecteur, boîte de Petri.

La ville a encore programmé pour l'occasion, aux 3 Cinés Robespierre, des séances du film « Minuscule, la vallée des fourmis perdues ».

En petit groupe, les élèves s’affairent à remplir une feuille de mission : combien de pattes ? Qu’est-ce ..? Pour ce faire, ils inspectent les deux élevages de fourmis et doivent aussi extraire au pinceau un être vivant enfoui dans un des terrariums, ces bocaux remplis de biodiversité faite d’humus et de feuilles récupérés autour de la cour de l’école.

Cloporte filmé comme une star

Kayla, Kellycha, Nesthalie, Maryana, tout comme de leur côté Rafik et Aurélien, viennent d’en sortir une sorte de cloporte qui sera ensuite libéré. L’animal passe sous la loupe numérique et se voit filmé, comme une star. Plus tard, une projection de partage des trouvailles s’allumera sur grand écran numérique devant les élèves rassemblés.

Ils découvrent alors, en très gros, le minuscule être à carapace qui s’agite lentement. « Il a bien quatorze pattes ce cloporte. Savez-vous que c’est un ancêtre de la crevette, un isopode, autrement dit un crustacé ? leur apprend l’animateur, c’est un grand mangeur de bactéries, ces organismes unicellulaires présents chez tous les êtres vivants, hommes comme animaux… »

Travailler plus facilement grâce aux animaux

Leur professeur Fabien Ronzier, lui, observe les barrières de la langue s’effacer chez des élèves qui maîtrise peu le français et, plus généralement, une nouvelle attitude. « Les animaux apportent toujours une composante affective, et mes élèves entrent plus facilement dans le travail. Comme vérifier des hypothèses à travers des expériences à inventer par exemple. Et pour l’élevage des fourmis, il y toujours des volontaires enthousiastes. »

Gwénaël le Morzellec

Le festival qui s’achève en juin et a démarré en avril dans les centre sociaux a été l’occasion pour des jeunes du centre social Balzac de réaliser un film.

 

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