La fête à bon port

Après deux années blanches à cause de la crise sanitaire, la fête de quartier du Port-à-l’Anglais a repris le chemin du square Charles-Fourier, le 24 septembre. De nombreux stands, un public aux abonnés présents, des visages détendus et le soleil pour témoin, le rendez-vous avec les forces vives du quartier a tenu ses promesses. Une batucada en ouverture, des prestations musicales, des spectacles pour enfants, une buvette sont parmi les animations qui ont donné de la chair et des couleurs à ces retrouvailles. « Nous habitons depuis peu dans le quartier et nous ignorions qu’il y avait une vie associative aussi riche », a confié un jeune couple ravi, en plein tour des stands.

« La fête est un moment privilégié pour aller à la rencontre des gens, présenter nos activités et procéder aux inscriptions à nos ateliers », a confirmé Vick Poirier, la présidente d’honneur de l’incontournable Association de quartier du Port-à-l’Anglais.

Chaque participant a pu s’en donner à cœur joie. Une artiste du village Mongania a portraitisé à tour de bras les volontaires. Les Amis de Néo ont décrit de vive voix leurs actions auprès des chats errants. L’association Q-tanné a animé un atelier cuir. La CNL a fait signer une pétition nationale contre la hausse des loyers. En face, des attroupements de curieux se formaient devant les abeilles, les insectes et les batraciens du jardin de l’association la Nature au cœur du quartier.

« Il est important de participer à cette fête, car elle montre le dynamisme et la richesse du tissu associatif du Port-à-l’Anglais et nous sommes fiers d’y contribuer », a rappelé Nash Bucktowar, le trésorier de l’association socioculturelle Sobarjo.

Vivement l’année prochaine.

Frédéric Lombard