Semaine de la parentalité : on bouge en famille

Publiée le 05 décembre 2022 - Mise à jour le 09 décembre 2022

© Julian Renard

Du 28 novembre au 3 décembre, la Semaine de la parentalité, dont le thème 2022 était l’éducation à la santé, s'est déployée dans la ville.

On bouge sur le quartier du Plateau

Dans le cadre de la Semaine de la parentalité, la ville proposait l’événement « On bouge en famille » avec des animations, des ateliers et du sport pour les enfants du Plateau et leurs parents.

Nous sommes le 30 novembre, quartier du Plateau/Moulin-Vert. Au premier étage du complexe sportif Georges-Gosnat, plus d’une cinquantaine d’enfants, mais aussi des parents, des animateurs, des psychomotriciens, des encadrants… Dans le cadre de la troisième édition de la Semaine de la parentalité, la ville propose l’événement « On bouge en famille ». Il y a des cris de joie, du mouvement et c’est bien sûr l’effervescence.

« Nous avons décidé, avec la ludothèque des Oursons et la halte-garderie la Ribambelle d’organiser une action commune sur le quartier du Plateau, assure Séverine Williot, référente famille au nouveau centre social municipal la Maison des Vitry’haut. Autour du thème de l'éducation à la santé, nous avons mis en place des parcours de motricité pour tous les âges, un coin bébé, un pôle pour les 0 à 3 ans, les 3 à 6 ans, les 6 à 12 ans, un pôle de training/fitness pour les ados et adultes et un stand tenu par la PMI et  l'ITEP du Coteau. Nous voulons toucher tous les publics ! »

Tous ensemble

Et pour bouger, ça bouge ! Dans le coin tout-petits, des bébés, assis sur des tapis, babillent, manipulent des jeux d’éveil, des jouets en bois, tentent de faire rentrer des carrés, des triangles ou des ronds dans les formes correspondantes. Des enfants font et refont les parcours psychomoteurs dans la bonne humeur. Ils enjambent les obstacles, sautent sur le trampoline, courent, esquivent, marchent en équilibre sur une poutre… Psychomotricien à l'ITEP du Coteau, Lucas Bruno s’occupe quant à lui d'enfants qui ont des troubles du comportement, des hyperactifs.

« J’encadre aujourd'hui deux groupes. Sur le parcours, ils développent leurs capacités motrices dans l'espace, se dépensent. Et le parcours, c'est toujours plaisant et gratifiant pour les enfants. »

Tandis que des ados soulèvent des poids et que des plus jeunes participent à un atelier d’hygiène buccodentaire, Laetitia André, de la ludothèque des Oursons, ne peut cacher sa satisfaction. « Les familles répondent présent, ainsi que les centres de loisirs, et c’est formidable. Et en plus, tout le monde a vraiment l’air de s’amuser… »

Atelier parents/enfants, où l’on parle alimentation en créant des marionnettes légumes

Le 3 décembre, la Maison des Vitry’haut proposait aux familles un atelier de création de marionnettes à partir de légumes. Une initiative insolite pour aborder l’alimentation tout en partageant une parenthèse familiale, ludique et artistique.

Vers 14h, 12 enfants et 9 adultes s’installent dans la lumineuse et spacieuse cuisine, pour l’atelier de création de marionnettes légumes, mené en partenariat avec la ludothèque les Oursons.

 « Dans le cadre de la semaine de la parentalité, et dans une démarche sanitaire, il s’agit de faire découvrir les légumes autrement et de susciter l’envie d’en découvrir de nouveaux », avance Camille Larive, responsable de la Maison des Vitry’haut. « On peut jouer avec la nourriture, mais on ne la gâche pas. »

Pour animer l’atelier, la ville a fait appel à Catherine Hardy et Brieuc Segalen, conteurs marionnettistes du théâtre àêtre (https://aetre.net/), aussi passionnés que passionnants. « À vous d’imaginer vos personnages, à partir de légumes bio, qui ont des têtes rigolotes, car ils ne sont pas normés… Une seule consigne : on peut jouer avec la nourriture, mais on ne la gâche pas », précisent-ils. Selon les imaginaires, carottes, aubergines et coloquintes prennent corps, les racines de poireaux forment de belles chevelures, les clous de girofle figurent les yeux... « On a échangé, on a rigolé. C’était magnifique. »

Au bout d’une heure, les marionnettes prennent vie. Reste à peaufiner les histoires qu’elles vont conter… l’occasion de franches rigolades ! Vers 15h30, enfants puis parents se succèdent derrière le castelet, pour les représentations théâtrales. L’initiative a fait l’unanimité.

Mélena, 8 ans, qui « aime imaginer des histoires », était ravie. Manel, 11 ans, a adoré « sculpter des visages sur les légumes ». Engouement partagé par la mère de famille Hamel Guerniche. « On a échangé, on a rigolé. C’était magnifique, et après, on va manger nos marionnettes ! »

Marc Godin / Karima Nasli-Bakir

 

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