Balade au cœur des spectaculaires chantiers ZAC Gare Ardoines
Publiée le 23 juin 2023 - Mise à jour le 30 juin 2023
Les chantiers imbriqués de la ZAC des Ardoines renouvellent le sud-est de la commune autour de la future gare du Grand Paris Express et sont un défi à l’imagination. C’est pourquoi, le 15 juin, la ville et l’Epa-Orsa proposaient une nouvelle balade urbaine. Près de 80 personnes en ont eu plein les mirettes.
Comment imaginer l’allure aboutie de la zone d’aménagement concertée, ZAC Gare Ardoines de 49 hectares et du premier secteur livré autour du secteur Descartes ? Jeudi 15 juin, à l’heure où les employés du bâtiment ont achevé leur travail et déserté les lieux, près de 80 personnes, parmi lesquels des habitants très curieux, ont relevé le défi. Ils ont parcouru sur les chaussées de chantier près d’un kilomètre le long de futures rues ou sentes bordées de vastes terrains en attente de début de travaux, ou sur lesquels des bâtiments sont en cours d’élévation mais aussi parfois déjà couverts.
Une visite à proximité de la gare du Grand Paris Express, RER C et Tzen 5, bus, autrement dit un pôle multimodal, organisée par la ville et l’établissement public d’aménagement Orly Rungis Seine-Amont.
Une visite pour se projeter
« Cette visite est une étape importante pour se rendre compte de l’énormité du projet et de sa temporalité, pour que vous puissiez vous projeter, annonce le maire, Pierre Bell-Lloch, au micro d’une sonorisation ambulante aux côtés du directeur général de l'Epa-Orsa, Frédéric Moulin, et de nombreux techniciens de l’Epa-Orsa et de la ville. Dans ce secteur Descartes, premier à émerger, 900 logements sociaux et en accession à la propriété seront achevés l’an prochain. « Outre les logements, y prendront place commerces, entreprises, équipements publics telle l’école Bel Air pour constituer le quartier d’une ville complète. »
Chapelet de squares
« Dans un maillage des voies, qui tient compte des zones inondables par la Seine, ponctué d’un chapelet de 3 squares et de porches et passages laissant apercevoir des bosquets et des haies, les hauteurs se raccorderont à celles de Balzac et de la Ferme atteignant en retrait R+6 dans les cœurs d’îlot…», poursuit l’urbaniste coordinateur, Pascal Le Barb,u en décrivant le paysage à venir.
Arrêts explicatifs du paysage en mue étaient prévus : près des futurs logements à proximité des rues Olympe-de-Gouges et Malleret-Joinville ; de la zone Descartes aux 900 logements avec commerces et bureaux ; de l’hôtel d’entreprises Sogaris livré au début de l’hiver, dans lequel 250 à 300 emplois sont attendus ; de la rue Léon-Geffroy devant le site de maintenance des infrastructures du métro ligne 15 avec près de 400 emplois ; de deux bâtiments dont les façades seront végétalisées ; et enfin, de la rue Léon-Geffroy rehaussée de 5 mètres et, à terme, bordées de 4 rangées d’arbres, jusqu’à un belvédère où se connectera d’ici quelques mois le pont planté d’arbres, une rareté.
« J’envisage d’y vivre en location »
Les habitants n’en perdent pas un mot. Émilie, jeune maman de Balzac, salue l’arrivée de commerces et de transports, et ajoute : « j’espère que les logements seront de qualité ». Florent, de Balzac, accompagné de son épouse et de leur enfant en poussette, avoue : « j’envisage d’habiter aux Ardoines en location parce que ce quartier sera un espace hyper stratégique ».
Gwénaël le Morzellec