Brigade propreté : n’en jetez plus

Publiée le 22 novembre 2023 - Mise à jour le 30 novembre 2023

Les agents de la brigade propreté de Vitry et l'association Bagneux Environnement sont intervenus à l'école Jean-Jaurès pour une dernière sensibilisation sur les déchets et les dépôts sauvages.

En l'espace de quelques semaines, les seize classes de l'école élémentaire Jean-Jaurès ont accueilli les agents de la brigade propreté de Vitry, en soutien à l'association Bagneux Environnement. Cette initiative s'inscrit dans les actions de prévention de la ville contre les déchets et les dépôts sauvages. Déchets, saleté, pollution, climat, gaspillage, recyclage, civisme, santé... tous les sujets liés à ces problématiques ont été abordés de manière pédagogique et pratique.

L'une des dernières rencontres s'est déroulée le 20 novembre dernier dans une classe de CM1. La direction de l'école avait constaté de manière récurrente la présence de papiers de goûter laissés dans la cour. L'association a diffusé une vidéo recensant un à un les problèmes à travers de petits scénarios visuels et concrets. Les questions et les réponses se sont enchaînées avec les élèves. Elisey ignorait que les papiers au sol pouvaient attirer des rats et des pigeons.

« Maintenant, je sais qu'on ne doit pas mettre ses vieux appareils électriques dans la poubelle », a déclaré Haziza.

Les agents de la brigade propreté ont pris la parole, expliquant leurs missions, partageant leur quotidien au travail et informant sur les alternatives pour ne plus abandonner ses déchets dans la rue.

« Vous savez, les enfants, que le ramassage des dépôts sauvages coûte 6 millions d'euros à la commune, alors que cet argent pourrait être utilisé pour les écoles ou la construction d'espaces de jeux ? », ont souligné Laurent Schmidt et Patrick Quilbeuf.

« J'ai trouvé les écoliers curieux, motivés, déjà plutôt bien informés et avec l'envie d'agir », s'est réjoui Nourdine Djamil, de Bagneux Environnement.

En une phrase, Sarah a résumé la matinée : « Une ville propre, c'est quand il n'y a pas de déchet par terre ». Quoi dire de plus ?

Fredéric Lombard

 

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