Premiers diplômes à l’écocampus du bâtiment
Publiée le 21 décembre 2023 - Mise à jour le 28 décembre 2023

Une cérémonie de remise de diplômes a rassemblé plusieurs centaines d’apprentis à l’écocampus du bâtiment le 12 décembre. Une première pour ce centre à la pointe, implanté à Vitry depuis plus d’un an.
À 19h, mardi 12 décembre, la remise des diplômes était à l’ordre du jour à l’écocampus du bâtiment au domaine Chérioux à Vitry. Une foule emplit le spectaculaire atrium du centre qui rassemble depuis un an, dans ces locaux neufs et modernes, trois CFA des métiers du chauffage, rafraîchissement, peinture et finition, second œuvre, sanitaire et électricité, couverture et isolation. Formations jusque-là éparpillées à Paris et Alfortville.
Maîtres d’apprentissage, personnels administratifs, tuteurs, employeurs et, surtout, de nombreux apprentis ont répondu présent. Une certaine fébrilité est perceptible : cette cérémonie est la première du genre. Dès l’entrée, certificats et larges écharpes bleues à poser sur l’épaule sont distribués aux détenteurs de CAP, mention complémentaire, brevet professionnel, bac et BTS… 350 diplômés sont attendus.
Futurs compagnons qualifiés
La présidente de l’écocampus donne le ton, au nom des trois chambres patronales : CSEEE, GESTES Formation, GCCP
« Vous êtes à présent armés pour devenir des compagnons qualifiés, leur a déclaré, à l’estrade, Claire Broussart, et pour certains d'entre vous, vous pouvez envisager de rejoindre les équipes d’encadrement, répondant ainsi à une nécessité cruciale pour notre activité ou, pourquoi pas, créer votre propre entreprise dans ce secteur économique si dynamique. »
Magali Melenotte, directrice générale, a tenu pour sa part à saluer « les entreprises partenaires nombreuses, pour leur croyance en l’apprentissage ».
« Aujourd’hui, a-t-elle ajouté, l’objectif de l’écocampus du bâtiment est de s’inscrire encore plus fortement dans son écosystème en se montrant habile face aux enjeux économique, social et éducatif. »
Ce diplôme, c’est beaucoup pour moi
Dans l’atrium, les téléphones portables sont sortis et actifs pour conserver le souvenir de ces honneurs. En face, on prend la pose, épaule contre épaule, avec les camarades d’apprentissage ou avec le tuteur.
« J’attends depuis longtemps ce diplôme de solier-moquettiste, indique Ibrahima, qui travaille dans une entreprise du bâtiment, à Pontoise, où il vient de se faire embaucher en CDD de 4 mois. Cela représente beaucoup pour moi. »
« C’est une fierté, un accomplissement, témoigne Emma, 22 ans, de la Queue-en-Brie. Après cinq ans de formation, elle ressort avec un CAP, des mentions complémentaires. Conductrice de travaux en CDI dans une entreprise du 17e arrondissement depuis septembre, elle coordonne plusieurs professionnels pour les travaux chez les particuliers. « J’ai aimé les formations très enrichissantes et pour lesquelles j’avais envie de me surpasser. »
Pour Laurent Declercq, directeur du pôle électricité du CFA, soutenu par deux cents entreprises du secteur, « l’important, c’est de placer les apprentis en avant et aussi de valoriser les possibilités de carrière, même en partant d’un petit niveau ».
Gwénaël le Morzellec