Renouvellement urbain : café-débat à Ampère
Publiée le 24 janvier 2024 - Mise à jour le 02 février 2024
© Julian RenardÉlus, bailleur, techniciens ont rencontré les locataires de la tour du 35, rue Ampère et ceux de la barre, pour un café-débat sur l’opération de rénovation urbaine de leur habitat.
Tous les locataires du 8-Mai-1945/Ampère étaient conviés au café-débat organisé le 23 janvier dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU).
Plusieurs dizaines d’habitants de la tour du 35, rue Ampère, et ceux de la barre à l’arrière ont répondu présent à cette initiative en plein air agrémentée de café, thé et viennoiseries. Le format choisi, une rencontre sobre et directe où locataires, élus, bailleur la Semise, techniciens de la ville et ceux de la maîtrise d’œuvre urbaine et sociale ce sont retrouvés pour échanger sur le projet appelé à redynamiser le quartier.
"Nous sommes là pour répondre à toutes vos questions et sans tabou", a répété Luc Ladire, adjoint au maire chargé de l'Accès au logement et de la vie citoyenne, en ouvrant la discussion, répondant aux questions sur le détail de l’opération et son calendrier.
Pour mémoire, il s’agit, une fois la réhabilitation de la barre terminée, de démolir les 116 logements de la tour en 2027, puis de construire sur place 80 logements diversifiés.
Un accompagnement à chaque étape
La maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS), mandatée pour le relogement des locataires de Valdevy et de la Semise, assurera un accompagnement tout au long du processus, de la constitution des dossiers jusqu’au réemménagement. Le cabinet chargé de la mission MOUS rencontrera l’ensemble des ménages individuellement pour recenser leurs besoins et permettre que leur relogement réponde au mieux à leur situation et à leurs souhaits.
La MOUS assurera également des permanences et des entretiens sur rendez-vous pour discuter des situations individuelles.
Latifa est venue avec deux voisines. "Après 23 ans dans la tour, et même si le projet va améliorer la vie dans le quartier, je vais demander un relogement ailleurs dans la ville", a déclaré cette mère de famille.
"Maintenant, on connaît la date de démolition et on va pouvoir s’y préparer sereinement", ajoute-t-elle. "Moi, j’attends beaucoup de la réhabilitation de ma barre, car je ne veux pas quitter le quartier où mes enfants sont scolarisés et ont tous leurs repères", a confié pour sa part une autre locataire.
Frédéric Lombard
