Axelle Badot, nouvelle psychologue du travail

Quelles sont vos missions ?

En tant que psychologue du travail, ma priorité est avant tout de soigner le travail en souffrance. Cela signifie que je participe à la restauration du pouvoir d’agir des personnes, sur leur travail et sur eux-mêmes. J’interroge systématiquement les façons de travailler, les buts, les consignes reçues et la réalité des missions menées. Ma posture est neutre et j’ai pour objectif l’installation d’un dialogue et la recherche de solutions pour préserver la santé au travail.

Quand peut-on faire appel à vous ?

Les situations qui nécessitent de faire appel à mes services sont nombreuses. J’interviens principalement sur les risques psychosociaux, les troubles musculo-squelettiques, l’épuisement ou le stress professionnel, mais aussi, sur des questions organisationnelles, comme l’absentéisme, des coopérations difficiles, la transmission des savoir-faire ou encore, les transformations socio-techniques. Dès qu’un problème survient, il faut agir et me contacter.

Quelle est votre méthode de travail ?

J’interviens sur deux modes différents. Premièrement, je reçois à mon bureau des agents en souffrance, qui souhaitent, ou non, mettre en place un suivi régulier. Ensemble, nous réalisons une analyse du travail. Le second mode est une intervention, à la demande des chefs de service, au sein d’un collectif en difficulté. Ces interventions sont basées sur le volontariat des agents et sans leur hiérarchie. Nous identifions alors ce qui pose problème jusqu’à réfléchir à des solutions possibles qui seront ensuite présentées à ladite hiérarchie. Je suis intimement convaincue que les solutions les plus pertinentes viennent toujours des agents eux-mêmes. Évidemment, tous les échanges sont strictement confidentiels.

Propos recueillis par M. Ab.