3 questions à Khaled Ben-Mohamed, adjoint au maire délégué à la Transition écologique

Aujourd’hui, quels sont les moyens alloués à la propreté de la ville ?

Nous y consacrons environ 6 millions d’euros par an. Il y a d’abord des moyens humains : des équipes sont déployées sur le terrain afin de nettoyer les 150 km de voirie de la ville, vider les corbeilles de rue, constater et ramasser les dépôts sauvages. Des agents sont aussi mobilisés en interne pour, par exemple, mener des études. Il y a aussi des moyens matériels importants : entretien des véhicules techniques, installation de points d’apports volontaires, déploiement de la collecte pneumatique, etc. De plus, pour responsabiliser les Vitriots, nous allouons chaque année des moyens à la sensibilisation de tous les publics sur diverses initiatives comme les P’tits Vitriots défient l’avenir ou encore la semaine de la propreté.

Quel bilan faites-vous de l’utilisation de l’application Vitry ma rue ?

Avec plus de 300 signalements mensuels de dépôts sauvages, l’application est une belle réussite. Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Il faut travailler davantage à faire connaître l’application pour qu’un maximum de Vitriots puissent l’utiliser. Il faut aussi poursuivre l’amélioration de l’interface et optimiser davantage le traitement des signalements reçus.

Faut-il aller plus loin pour améliorer le cadre de vie ? Et si oui, comment ?

Il faut toujours aller plus loin ! Concernant les dépôts sauvages, nous sommes prêts à prendre des mesures comme le retrait de certaines bornes de collecte pneumatique qui favorisent parfois les dépôts sur l’espace public. D’autre part, nous explorons l’introduction de technologies d’identification intelligentes pour permettre la détection automatique de dépôts sauvages récurrents, optimisant ainsi notre intervention. Enfin, il serait intéressant de faire évoluer la brigade propreté vers un champ d’action plus large, permettant une approche plus globale et plus efficace dans la préservation de notre cadre de vie.