Pour l’avenir des jeunes et de l’école

Publiée le 29 avril 2024 - Mise à jour le 30 avril 2024

©2024 JR

Jeudi 25 avril avait lieu, devant la mairie, un rassemblement pour l'abandon du projet de réforme « choc des savoirs », des groupes de niveau et du tri social des élèves.

« On veut du fric pour l’école publique »

Jeudi 25 avril, une foule d’une centaine de personnes se presse devant la mairie de Vitry. Des élèves, des enseignants, des parents, des élus…  Certains portent des pancartes (« Nos enfants ont le droit d’avoir des enseignants », « Attal, tu nous casses l’école »), d’autres échangent, mais tous sont là à l'appel de l'intersyndicale enseignante et des organisations de parents d'élèves pour lutter contre le projet de réforme « choc des savoirs » et le tri des élèves, annoncé par le gouvernement.

Au milieu de la foule, écharpe tricolore en bandoulière, Isabelle Ougier, adjointe au maire chargée des Dynamiques familiales.

« C'est une question de choix de société. Soit on veut une société qui va vers l'avenir, qui s'occupe de ses enfants et de ses écoles, soit on va vers une société où l'on parle du prix des élèves ou d'enfermer les gosses… Nous, on est là pour dire que ce n'est pas cette société que l'on désire. À Vitry, on doit se battre pour que les enseignants soient remplacés. Pourtant, les enfants sont notre avenir ! Aujourd’hui, il y a des rassemblements devant les mairies dans plusieurs villes du Val-de-Marne. Il faut écouter les parents d'élèves et les enseignants. »

Justement, une maman d’élève, tenant une pancarte, passe par là.

« On veut défendre l'école publique qui va mal, assure Andréa Miranda. On n'a pas de moyens, pas assez d'AESH car elles sont payées une misère, comme les enseignants qui sont pressés comme des citrons. Nous avons des absences non remplacées dans toutes les écoles de la ville. Nous sommes contre les classes de niveaux, on ne veut pas que les enfants soient triés. Nous cherchons l'unité, et ça commence à prendre entre les parents et les profs. »

Ce que confirme un enseignant en mathématiques : « Avec le choc des savoirs, on va catégoriser nos élèves dès le plus jeune âge. Le principe derrière, c'est les meilleurs avec les meilleurs, les moins bons avec les moins bons. Mais depuis 40 ans, les études nous disent que les groupes de niveau, ça ne marche pas ! Cela va juste créer des inégalités plus grandes. Ce n'est pas possible, c'est pour cela que je suis là ce soir, pour engager la discussion ».

De fait, le rassemblement est une réussite, car après plus de 45 minutes, des groupes se forment toujours, discutent, tandis que la parole circule…

 

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