3 questions à François Guérin, conseiller en insertion professionnelle

Publiée le 07 mai 2024 - Mise à jour le 07 mai 2024

Recruté en février dernier comme conseiller en insertion professionnelle au sein de la direction des Ressources humaines, François Guérin assure l’accompagnement des agent·e·s dans leurs projets d’évolution de carrière.

Où avez-vous exercé avant Vitry ? 

Avant d’arriver à Vitry, je travaillais pour une autre collectivité dans le secteur des ressources humaines. Chargé de gestion des compétences, j’intervenais sur trois pôles : le recrutement, l’information et les questions de mobilités professionnelles comme les situations de reclassement. Précédemment, j’avais été en poste dans une structure partenaire de Pôle emploi où j’aidais les demandeurs d’emploi à trouver un travail adapté à leurs souhaits et à leurs compétences. 

Quel accompagnement proposez-vous ? 
 
J’interviens auprès de tous les agents qui ont un projet de mobilité professionnelle. Mon rôle est de les accompagner sur deux types de mobilité : la mobilité subie et la mobilité voulue. Le premier cas concerne les situations de reclassement à la suite d’une inaptitude, en raison d’un problème de santé par exemple. Le second fait référence aux agents souhaitant évoluer en compétences ou en fonctions. Ensemble, nous travaillons alors sur le CV et la lettre de motivation.  Je peux également pratiquer un coaching sur l’expression orale, la gestuelle, le langage non verbal grâce à la réalisation de simulations d’entretiens. Ainsi, mon objectif est d’aider les agents à s’orienter, trouver des pistes, prendre confiance en eux et même définir un nouveau métier. 

Gardez-vous en souvenir une rencontre particulièrement marquante ? 

Lorsque je travaillais pour une autre collectivité, j’ai un souvenir qui illustre la difficulté que rencontre beaucoup de personnes lorsqu’il s’agit de valoriser ses compétences. Une femme d’une cinquantaine d’années avait fait appel à mes services en me présentant un CV presque vide. En tenant compte de son absence de parcours professionnel et de la question liée à la discrimination de l’âge, nous étions confrontés à un réel défi. Néanmoins, au cours de l’entretien, j’ai constaté qu’elle avait en réalité accumulé de nombreuses expériences en tant que bénévole dans des associations, dont elle minimisait la valeur, les considérant pas comme du « vrai » travail. Alors, je l’ai aidé à valoriser ces expériences et les compétences qu’elles lui avait permises d’acquérir. Finalement, elle a réussi à décrocher un emploi trois mois après !


 
Propos rapportés par Pauline Boisseau.
 
 

 

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