Résidence Blériot emménagement terminé

Publiée le 16 juillet 2021 - Mise à jour le 05 août 2021

Les résidents travailleurs migrants du foyer Adef ont fini emménager dans la résidence sociale Louis-Blériot. © Sylvain Lefeuvre

Les résidents travailleurs migrants du foyer Adef ont fini emménager dans la nouvelle résidence sociale Louis-Blériot vendredi 9 juillet.

Les derniers résidents travailleurs migrants du foyer Adef à emménager dans la nouvelle résidence sociale Louis-Blériot y ot posé leur affaire vendredi 9 juillet. Aux dernières heures du déplacement, on le voit de l’extérieur. Une dizaine de vélos ont déjà trouvé place, rue Léon-Geffroy aux Ardoines, attachés près de la façade, remarquable avec ses brise-soleil couleur rouille. Dans le hall, l’incessant balai d’ascenseurs achemine les résidents, cartons et sacs en plastiques dans les mains.

Résidence sociale mixte

239 résidents quittent ainsi, souvent sans regret, l’ancien foyer tout proche qui a fait son temps, pour la première phase du retrait des 420 vieux logements. Ils rejoignent donc la première des 2 résidences de remplacement où sont déjà installés certaines des 21 familles monoparentales ou couples sans enfants également prévus par l’Adef. Une transformation enclenchée dès 2012 appuyée par la ville.

Confort

Fissirou Modibo, 61 ans et 34 années de foyer, au 3e étage du bâtiment, se dit très content. «Ici, c’est le calme. J’accepte, à cause du confort, de payer 100 euro de plus».

A l’entrée du 18m2, son boubou bleu est pendu face à la porte de la salle de bain et du coin cuisine qu’une cloison équipée de rangements sépare de la chambre. «Me voici chez moi, j’ai apporté mon ventilo et ma télé. La décoration, ce sera plus tard ! »

Deux amis cohabitant depuis des années dans la même chambre au foyer, originaires comme lui d’un village près de Cayes au Mali, commentent le changement.

« Quand je suis arrivé j’ai dormi pendant deux jours et ma femme au pays qui m’a vu en visio a trouvé mon visage tout reposé », rigole Mahamadou, ripper en invalidité qui apprécie de se faire à manger à l’heure qui lui plaît. « On fait enfin sa vie tout seul, poursuit Bilali, salarié de l’aéroport, même si on se manque un peu. C’est neuf, nickel, nettoyé et on a une salle polyvalente ».

Gwénaël le Morzellec

 

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