GIP insertion professionnelle Ivry-Vitry

Publiée le 14 avril 2022 - Mise à jour le 15 avril 2022

Dynamique, le groupe d’intérêt public pour l’insertion professionnelle d’Ivry Vitry, a lancé devant plus d’une soixantaine de partenaires, mardi 12 avril, une série de Matinales de l’insertion innovante pour mettre au point des réponses efficaces et coordonnées auprès des habitants qui en ont besoin.

Mardi 12 avril au Mac Val, le groupe d’intérêt public pour l’insertion professionnelle d’Ivry-Vitry a rassemblé, aux côtés de Luc Ladire, président du GIP et 1er adjoint au maire en charge de la Jeunesse, plus d’une soixantaine d’acteurs des deux localités. Parmi eux, des acteurs du département et de la région, du monde de l’entreprise, de la formation, des bailleurs sociaux, des directions municipales de la Jeunesse, club de prévention et Isabelle Santiago, députée de la 9e circonscription du Val-de-Marne. Il s’agit de lancer une nouvelle dynamique afin de mieux se connaître et répondre aux besoins des personnes nécessitant de l’aide pour s’insérer, qu’elles soient jeunes ou plus âgées, voire seniors.

« Notre responsabilité est d’améliorer les conditions sociales des habitants qui en ont besoin, a réaffirmé Luc Ladire. Notre territoire accueille plein de jeunes talents, a poursuivi le président du GIP, nous devons phosphorer ensemble pour sortir des sentiers battus et les mettre en avant. »

Des outils pour l'insertion

Plusieurs outils existent au GIP : la mission locale pour l’insertion des jeunes, le plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE) pour les plus de 30 ans, le service clauses d’insertion (SERCI) pour les clauses d’insertion dans le travail (1 160 personnes en sorties positives depuis 2008) et le comité local pour le logement autonome des jeunes (CLLAJ), créé début 2021, pour faciliter l’accès au logement aux jeunes – véritable clé de l’insertion sociale qui a bénéficié à 110 relogés sur les 475 reçus. 

Dans un premier temps, 4 thèmes ont été retenus par le GIP : favoriser le logement des jeunes, adapter les clauses avec les entreprises, mieux répondre aux demandeurs d’emploi seniors de longue durée, mieux connaître les besoins des 16-25 ans. Quatre objectifs à perfectionner où se concentrera d’abord les efforts sur l’amplitude et les limites d’action des dizaines de partenaires actifs dans de nombreux domaines d’insertion.

Déléguer pour plus d'efficacité

« Pour générer une dynamique, on veut mettre en place des niveaux de délégation de partenaires. En se connaissant mieux, ces niveaux seront déterminés lors des tables rondes, a précisé le directeur du GIG, Florent Michelin. Par exemple, un jeune de 28 ans en emploi précaire aurait une problématique sur le logement qui peut être surmontée avec une augmentation de revenu pour lequel le partenaire idéal est Pôle emploi. Un jeune de 20 ans sans revenu, souffrant d’addiction et réalisant une peine à l’extérieur carcéral, nécessitera une réponse concertée et plurielle qui concerne la santé, la justice entre autres… » 

L’auditoire, attentif, s’est interrogé sur le maillage du territoire pour un tel dispositif croisé, a souligné l’intérêt de décloisonner les actions, développer l’accès au logement, l’adaptation pour viser l’efficacité, indiqué des compétences méconnues et utiles. « Pour moi, soulignait encore le responsable d’un établissement de restauration rapide, mieux comprendre et améliorer le processus d’intégration et de recrutement est très important. Nous avons des besoins en postes que nous ne pouvons couvrir. »

Les Matinales de l’insertion innovante sous forme de tables rondes réuniront les partenaires jusqu'en juin, à raison de deux rencontres par thématique, et devront permettre d’échanger les expériences et de lancer des pistes d’efficacité.

Gwénaël le Morzellec

 

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