Les Ardoines se dévoilent dans une visite du futur quartier

Ce jeudi 28 septembre 2023, à 18 heures, le chantier du futur quartier de la ZAC (zone d’aménagement concerté) Gare Ardoines – secteur Descartes s’ouvre au grand public. L’occasion pour les différents acteurs du projet de poser symboliquement non pas “la” mais “les” premières pierres symboliques des édifices à venir.

8 000 logements et 20 000 emplois

“Premières pierres avec un “s”, parce que c’est l’un des projets les plus importants de toute la France, soutient le maire, Pierre Bell-Lloch. C’est une opportunité pour Vitry et pour ses habitants : 8 000 logements et 20 000 emplois sortent de terre.”

Au milieu des grues, plusieurs bâtiments jouissent déjà d’une certaine allure. Les premières livraisons sont attendues pour la fin 2024. “On travaille main dans la main avec la municipalité et les promoteurs pour résoudre des problématiques complexes, notamment avec la crise du logement”, souligne Frédéric Moulin, directeur de l’établissement public d'aménagement Orly Rungis-Seine Amont (Epa-Orsa).

Durant les six mois de précommercialisation, la ville avait permis à ses habitants d’avoir une priorité et une décote sur les logements. Aussi, près de 40 % de logements sociaux sont prévus.

Se projeter dans le futur quartier

Plus de 150 curieux sont présents. Parmi eux, des futurs habitants du quartier. À l’instar de Pedro, qui devrait emménager dans un appartement d’environ 50 mètres carrés début 2025 : “Je voulais voir ce que ça donne : la qualité de l’habitat dépend de la chaussée, des voies, des transports… C’est important d’être partie prenante dans un projet comme celui-ci.”

Serge et Carole sont, eux, acheteurs d’un logement de 46 mètres carrés qu’ils souhaitent mettre en location, “ou pour nos enfants, si jamais il y a besoin”. Ils ajoutent : “On était en train de faire une acquisition à Lille quand le projet des Ardoines s’est décidé… On a préféré investir ici, près de chez nous et de Paris”.

Un quartier aménagé pour être paisible

Un futur lieu de vie, donc, mais aussi de travail. Devant l’immeuble de logistique urbaine Sogaris, Aurélien Jutel, directeur de projet à l’Epa-Orsa, explique que celui-ci “fera tampon avec l’autoroute A86”. Ce seul îlot va pourvoir plus de 300 emplois. “Et les camions ?” s’inquiète un futur résident. “Les entrées seront de l’autre côté de la voie pour éviter de perturber la zone résidentielle.”

De l’autre côté de l’ancienne rue Léon-Geffroy, réhaussée pour “permettre l’accessibilité à la gare à tous les publics” et dont “le séquençage a été prévu pour des flux de circulation apaisés”, on aperçoit le franchissement ferroviaire qui permettra aux habitants d’avoir un accès direct à la Seine. Un Grand Paris Express, oui, mais sans stress.

Clément Aulnette

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