Terrain d’entente

Publiée le 22 octobre 2020 - Mise à jour le 22 octobre 2020

Un an après son entrée en fonction, le terrain de football en synthétique sur le stade Georges-Gosnat, qui continue de vous accueille grâce à la mise en place d'un protocole sanitaire, confirme sa cote d’amour auprès de ses utilisateurs.

D’ici la fin de l’année environ 25 000 paires de pieds auront foulé le terrain de football en synthétique sur le stade du complexe sportif Georges-Gosnat. Elles ont été 13 000 rien que sur la seule période d’après confinement. Pour sa première année de fonctionnement, c’est plus qu’un succès, un triomphe romain. Inauguré en octobre 2019, il croule sous les pratiquants et réunit tous les suffrages.

  

25 000 visites

« La surface est parfaitement plane, les lignes de touches impeccables, c’est une matière idéale pour travailler les gestes techniques sans risquer de se blesser », assure Aurélien, responsable de la section féminine de l’ES Vitry.

  

Fin des genoux écorchés

Il estime que la réalisation de cet équipement lui a permis de conserver plusieurs licenciées qui en avaient assez de s’écorcher les genoux sur l’ancien stabilisé rouge et prendre des bains de boue durant la mauvaise saison.

« On tient mieux sur ses appuis et on peut aller davantage aux contacts », renchérit Fatim, l’une des seniors. Ses crampons en plastique piétinent de minuscules billes de liège disséminées entre les brins d’herbe, le secret de la souplesse du revêtement. « Je sens que mes joueurs ont plus envie de se livrer et, maintenant, je peux favoriser davantage le jeu avec le ballon », explique Patrice, le coach des U14 de l’ESV. « Un tel terrain, ça fait sérieux et c’est une belle carte de visite pour notre club », reprend Aurélien. Le nombre de créneaux d’entraînement a été augmenté.

  

365 jours par an

Personne ne regrette l’ancien terrain farci de faux-rebonds, marécageux et boueux à souhait en cas d’intempéries prolongées, dur comme du granit par temps sec ou de gel, impraticable plusieurs semaines par an l’hiver, et ses habitués qui ramenaient sa poussière sous leurs souliers jusque dans les vestiaires. En lieu et place du champ de patates, un billard d’un vert rutilant de dernière génération, praticable 365 jours par an et économe en entretien. Quelques passages de souffleur à l’automne pour ramasser les feuilles mortes et basta. L’essayer, c’est l’adopter.  

  

 

 Frédéric Lombard

 

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